Le pont d’Ambohimandroso en chantier. Ce n’est pas trop tôt mais mieux vaut tard que jamais. Qu’est-ce qu’on n’a pas raconté à propos des centaines d’accidents mortels sur ce pont situé à la sortie de la vile d’Ambatolampy. Très exigu et avec une courbure serrée si on vient d’Antsirabe, on a attendu toutes les âneries du monde pour trouver une explication à un invraisemblable accident. Il faut klaxonner à l’entrée comme à la sortie du pont. Un gendarme montre le chemin quand on entre au pont et bien évidemment il mène dans le fleuve Onive. La voie se divise en deux et on aperçoit Jésus au bout et dans la panique on suit toujours celle qui mène directement à l’enfer. Et on en passe et des meilleurs. Même les dynamiteurs de pont pendant la crise de 2002 n’ont pas osé toucher à ce vieil ouvrage. Même si ces dernières années, les accidents se sont plutôt raréfiés, on s’en rappelle des plus tragiques. En 2005 une ancienne cravache d’or y a péri avec sa femme. Une religieuse italienne venue pour une mission à Antsirabe a vu son parcours à cet endroit maudit. Les accidents sont plus tragiques et dramatiques les uns que les autres. Il n’y a pourtant qu’une seule et unique explication à tous les accidents. Elle est technique et ne relève pas de la crédulité. Le pont est trop étroit et est dépourvu de parapet; il peut juste faire passer une voiture. Et l’entrée fait suite à un virage si bien qu’une fois sur cinq on le rate. Le pont ne mesure que 20 mètres pour 1,50 m de largeur. Mais sa réparation n’a jamais figuré dans le budget d’investissement du ministère des Travaux publics depuis la première République, ni dans les projets routiers des bailleurs de fonds. On attendait certainement l’assistanat, voire la mendicité s’en occuper. Les mots indépendances et souveraineté n’ont qu’un sens politique. Il aura donc fallu attendre plus d’un demi-siècle pour réaliser la nécessité de reconstruire ce pont visiblement mal conçu. Il n’est d’ailleurs pas le seul pont dangereux sur la RN7 entre Tana et Antsirabe. Celui situé à la sortie d’Ilempona formant un angle presque droit empêchant totalement de voir le véhicule venant en contresens, est tout aussi mortel. Les Routes nationales se trouvent toutes dans un piteux état. Voir des travaux sur le pont d’Ambohimandroso met du baume au cœur. Au moins, on est sûr d’une chose, le mythe a pris un terme.
Le pont d’Ambohimandroso en chantier. Ce n’est pas trop tôt mais mieux vaut tard que jamais. Qu’est-ce qu’on n’a pas raconté à propos des centaines d’accidents mortels sur ce pont situé à la sortie de la vile d’Ambatolampy. Très exigu et avec une courbure serrée si on vient d’Antsirabe, on a attendu toutes les âneries du monde pour trouver une explication à un invraisemblable accident. Il faut klaxonner à l’entrée comme à la sortie du pont. Un gendarme montre le chemin quand on entre au pont et bien évidemment il mène dans le fleuve Onive. La voie se divise en deux et on aperçoit Jésus au bout et dans la panique on suit toujours celle qui mène directement à l’enfer. Et on en passe et des meilleurs. Même les dynamiteurs de pont pendant la crise de 2002 n’ont pas osé toucher à ce vieil ouvrage. Même si ces dernières années, les accidents se sont plutôt raréfiés, on s’en rappelle des plus tragiques. En 2005 une ancienne cravache d’or y a péri avec sa femme. Une religieuse italienne venue pour une mission à Antsirabe a vu son parcours à cet endroit maudit. Les accidents sont plus tragiques et dramatiques les uns que les autres. Il n’y a pourtant qu’une seule et unique explication à tous les accidents. Elle est technique et ne relève pas de la crédulité. Le pont est trop étroit et est dépourvu de parapet; il peut juste faire passer une voiture. Et l’entrée fait suite à un virage si bien qu’une fois sur cinq on le rate. Le pont ne mesure que 20 mètres pour 1,50 m de largeur. Mais sa réparation n’a jamais figuré dans le budget d’investissement du ministère des Travaux publics depuis la première République, ni dans les projets routiers des bailleurs de fonds. On attendait certainement l’assistanat, voire la mendicité s’en occuper. Les mots indépendances et souveraineté n’ont qu’un sens politique. Il aura donc fallu attendre plus d’un demi-siècle pour réaliser la nécessité de reconstruire ce pont visiblement mal conçu. Il n’est d’ailleurs pas le seul pont dangereux sur la RN7 entre Tana et Antsirabe. Celui situé à la sortie d’Ilempona formant un angle presque droit empêchant totalement de voir le véhicule venant en contresens, est tout aussi mortel. Les Routes nationales se trouvent toutes dans un piteux état. Voir des travaux sur le pont d’Ambohimandroso met du baume au cœur. Au moins, on est sûr d’une chose, le mythe a pris un terme.