Trafic d'être humains - Huit Malgaches séquestrées à Maurice


Un trafic d’êtres humains et d’exploitation sexuelle dont des femmes malgaches ont fait les frais fait du bruit dans le landerneau à Maurice. Vendredi, en effectuant une descente dans l’agglomération de Trou Fanfaron, les forces de police ont découvert le pot-aux-roses. En inspectant un pensionnat enfoui au cœur de la ville, une unité policière a découvert huit femmes malgaches qui y étaient en fermées depuis un certain temps. La plus jeune est âgée de vingt deux ans et l’aînée trente neuf . En poussant plus loin les recherches, la police a découvert que l’établissement théâtre de cette présomption de trafic d’êtres humains aggravé d’exploitation sexuelle est en situation d’irrégularité. Lors de la vérification du registre, il s’était avéré que la main courante n’était pas correctement tenue. Bien qu’un con t rôle minutieux ait été effectué, les identités et les coordonnées des huit femmes malgaches ne figuraient nulle part. Relations sexuelles Les enquêtes sommaires effectuées ont porté au grand jour des pratiques obscènes. Lors des premières auditions, les victimes ont indiqué que quatre individus étaient venus leur solliciter des relations sexuelles. Les déclarations de ces dernières ont débouché sur la piste d’un proxénétisme. D’après les informations recueillies, les quatre hommes seraient des clients venus spécialement au pensionnant après avoir eu connaissance de la tenue de telles activités lubriques. Lors des auditions, les jeunes femmes ont confié à la police qu’on leur offrait 1000 roupies, soit l’équivalent des 100000 ariary, pour qu’elles répondent aux désirs des clients en question. Le gérant est pour sa part âgé de trente-huit ans. Soupçonné de tirer les ficelles dans cette affaire, il a été inculpé pour trafic d’êtres humains. Sa présentation devant le parquet devait s’effectuer hier. Cette affaire a été mise à nue lorsque la police de Trou Fanfaron a été mis au parfum de l’existence d’un réseau de trafiquants de drogue. Alors que cette piste ne semblait pas tenir la route, le trafic d’êtres humains sur fond d’exploitation sexuelle a déclenché une saisine incidente.
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