La gousse qui fait déborder la vase. C’est par ces quelques mots que le collectif des exportateurs de vanille de Madagascar (CEVM) a exprimé leur mécontentement par rapport à la fixation du prix de référence à l’exportation de l’or vert. Estimé, par le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA), à hauteur de deux cent cinquante dollars le kilogramme, ce prix de référence fait jaser ces exportateurs. « Nous sommes en accord avec le principe du MICA. Cependant, étant le premier producteur mondial de vanille, nous devrions pouvoir dicter le marché avec raison et non subir ce dernier » argue le CEVM. Du côté du ministère, l’objectif réside dans la pérennisation de la filière. Raison pour laquelle le conseil national de la vanille a été mis en place. « Le prix de référence, qui est aussi le prix minimum local pour la vanille préparée stabilisée, est fixé à six cent cinquante mille ariary le kilo. Tandis que le prix FOB minimum à l’exportation est fixé à deux cent cinquante dollars américains par kilo. C’est à partir de ces minimas que les opérateurs devront se référer pour la campagne en cours. Prix fixé par le conseil national et qui devrait rassurer l’ensemble des opérateurs qui, à force d’offrir des produits de meilleures qualité, pourront prétendre mettre des prix plus conséquents » a rassuré Lantosoa, ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat lors d’un point d’éclaircissement concernant le CNV en début de semaine.
La gousse qui fait déborder la vase. C’est par ces quelques mots que le collectif des exportateurs de vanille de Madagascar (CEVM) a exprimé leur mécontentement par rapport à la fixation du prix de référence à l’exportation de l’or vert. Estimé, par le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA), à hauteur de deux cent cinquante dollars le kilogramme, ce prix de référence fait jaser ces exportateurs. « Nous sommes en accord avec le principe du MICA. Cependant, étant le premier producteur mondial de vanille, nous devrions pouvoir dicter le marché avec raison et non subir ce dernier » argue le CEVM. Du côté du ministère, l’objectif réside dans la pérennisation de la filière. Raison pour laquelle le conseil national de la vanille a été mis en place. « Le prix de référence, qui est aussi le prix minimum local pour la vanille préparée stabilisée, est fixé à six cent cinquante mille ariary le kilo. Tandis que le prix FOB minimum à l’exportation est fixé à deux cent cinquante dollars américains par kilo. C’est à partir de ces minimas que les opérateurs devront se référer pour la campagne en cours. Prix fixé par le conseil national et qui devrait rassurer l’ensemble des opérateurs qui, à force d’offrir des produits de meilleures qualité, pourront prétendre mettre des prix plus conséquents » a rassuré Lantosoa, ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat lors d’un point d’éclaircissement concernant le CNV en début de semaine.