L’explosion d’un véhicule suicide a coûté la vie à un hussard parachutiste malgache, enrôlé dans l’armée française. Son équipe est tombée dans une embuscade. Mort tragique d’un soldat d’élite malgache. Avant-hier, hussard parachutiste de 1ère classe Tojohasina Razafitsalama, a péri au Mali, dans un guet-apens tendu par des séparatistes des rangs ennemis. Ce Malgache de vingt-six ans a été mortellement touché lors du déclenchement d’un engin explosif improvisé, pendant une mission de reconnaissance au Nord de la base opérationnelle française de la région de Gossi, située à 150 kilomètres à l’Ouest de Gao. En progressant sur la Route Nationale numéro 16 (RN 16), Tojohasina Razafitsa- lama et ses compagnons de combat se sont heurtés à un groupe terroriste armé. Le blindé léger à bord duquel ils se trouvaient est rentré au contact d’un véhicule suicide, chargé d’explosifs. La détonation avait été réglée à leur passage. Le hussard parachutiste malgache n’a pas survécu. Deux de ses frères d’armes s’en sont sortis avec de graves blessures. Tojohasina Razafitsalama a été détaché au Mali le 14 juillet dans le cadre de l’opération Barkhane, menée par un groupement tactique du désert, sous le nom de code Bruno N°1. Leur mission est de livrer bataille contre les groupes terroristes de l’ Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), qui font parler d’eux dans le Sahel. La mort a happé le parachutiste malgache au bout de neuf jours d’opération dans cette zone réputée dangereuse. Condoléances présidentielles Célibataire et sans enfant, Tojohasina Razafintsalama était née le 20 octobre 1994 à Mahazoarivo, Antananarivo. Il s’est enrôlé dans l’armée française le 1er août 2018 pour intégrer le 1er régiment de hussards parachutistes de Tarbes, où il faisait carrière. Après avoir fait ses preuves lors de sa formation initiale, il a rejoint le 2e escadron en tant que cavalier blindé, pour y être élevé à la distinction de 1ère classe et décoré de la médaille de la défense nationale «bronze» le 1er février 2019 . Se sentant dans ses éléments, il a participé à une mission de courte durée en Nouvelle Calédonie entre le 31 juillet le 6 décembre 2019. Son efficacité sur terrain a été illustrée d’une lettre de félicitations attribuée par le colonel, commandant le régiment d’infanterie de marine du Pacifique de la Nouvelle Calédonie. À son retour à Tarbes, le Malgache est monté d’un cran dans son parcours militaire pour acquérir la compétence de tireur de mitrailleuse 12,7 mm au sein de son peloton, à l’issue d’une formation ardue. Dans une dépêche publiée jeudi soir sur le site de l’Elysée, Emmanuel Macron s’est incliné face au décès du jeune soldat, mort dans l’accomplissement de sa mission au service de la France. Le Président français a manifesté son profond respect devant son sacrifice. Il a salué par ailleurs l’engagement, le courage et la détermination des militaires français déployés au Sahel et leur a renouvelé son entière confiance pour le succès de leur mission.
L’explosion d’un véhicule suicide a coûté la vie à un hussard parachutiste malgache, enrôlé dans l’armée française. Son équipe est tombée dans une embuscade. Mort tragique d’un soldat d’élite malgache. Avant-hier, hussard parachutiste de 1ère classe Tojohasina Razafitsalama, a péri au Mali, dans un guet-apens tendu par des séparatistes des rangs ennemis. Ce Malgache de vingt-six ans a été mortellement touché lors du déclenchement d’un engin explosif improvisé, pendant une mission de reconnaissance au Nord de la base opérationnelle française de la région de Gossi, située à 150 kilomètres à l’Ouest de Gao. En progressant sur la Route Nationale numéro 16 (RN 16), Tojohasina Razafitsa- lama et ses compagnons de combat se sont heurtés à un groupe terroriste armé. Le blindé léger à bord duquel ils se trouvaient est rentré au contact d’un véhicule suicide, chargé d’explosifs. La détonation avait été réglée à leur passage. Le hussard parachutiste malgache n’a pas survécu. Deux de ses frères d’armes s’en sont sortis avec de graves blessures. Tojohasina Razafitsalama a été détaché au Mali le 14 juillet dans le cadre de l’opération Barkhane, menée par un groupement tactique du désert, sous le nom de code Bruno N°1. Leur mission est de livrer bataille contre les groupes terroristes de l’ Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), qui font parler d’eux dans le Sahel. La mort a happé le parachutiste malgache au bout de neuf jours d’opération dans cette zone réputée dangereuse. Condoléances présidentielles Célibataire et sans enfant, Tojohasina Razafintsalama était née le 20 octobre 1994 à Mahazoarivo, Antananarivo. Il s’est enrôlé dans l’armée française le 1er août 2018 pour intégrer le 1er régiment de hussards parachutistes de Tarbes, où il faisait carrière. Après avoir fait ses preuves lors de sa formation initiale, il a rejoint le 2e escadron en tant que cavalier blindé, pour y être élevé à la distinction de 1ère classe et décoré de la médaille de la défense nationale «bronze» le 1er février 2019 . Se sentant dans ses éléments, il a participé à une mission de courte durée en Nouvelle Calédonie entre le 31 juillet le 6 décembre 2019. Son efficacité sur terrain a été illustrée d’une lettre de félicitations attribuée par le colonel, commandant le régiment d’infanterie de marine du Pacifique de la Nouvelle Calédonie. À son retour à Tarbes, le Malgache est monté d’un cran dans son parcours militaire pour acquérir la compétence de tireur de mitrailleuse 12,7 mm au sein de son peloton, à l’issue d’une formation ardue. Dans une dépêche publiée jeudi soir sur le site de l’Elysée, Emmanuel Macron s’est incliné face au décès du jeune soldat, mort dans l’accomplissement de sa mission au service de la France. Le Président français a manifesté son profond respect devant son sacrifice. Il a salué par ailleurs l’engagement, le courage et la détermination des militaires français déployés au Sahel et leur a renouvelé son entière confiance pour le succès de leur mission.