Télécom - Les équipements 5G de Telma mis sous-scellés


Les avis partagés du grand public sur les risques de cette nouvelle génération de mode de communication aura eu raison de son lancement. La 5G reste en stand by. Suspension. L’Autorité de Régulation des Technologies de Communication est revenue sur sa décision par rapport à l’autorisation d’expérimentation de la technologie 5G octroyée à la société Telma. « L’ARTEC a suspendu l’expérimentation de la 5G par Telma. Ordonnant ainsi la mise sous-scellée des équipements émettant la 5 G sur tous les sites où ils ont été implantés » expliquent les responsables de l’autorité de régulation dans une communication officielle. D’après les informations recueillies au sein de l’ARTEC, l’au torisation accordée à Telma pour la mise en place de la technologie 5 G s’apparentait à une expérimentation temporaire. Contraignant ainsi l’opérateur à n’effectuer les tests que dans des bâtiments clos. Ainsi, les phases d’expérimentation se font en indoor, dans une zone bien déterminée au préalable. Par ailleurs, cette autorisation d’exploitation temporaire n’est pas l’exclusivité de Telma. Tous les autres opérateurs peuvent également en faire, à condition de soumettre au préalable des demandes auprès de l’ARTEC. « Or, cet opérateur s’est donné la liberté d’effectuer ses tests sur plus d’une dizaine de sites en plein air, sans en avoir averti au préalable l’ARTEC » déplore l’autorité de régulation. De surcroit, Telma a également procédé au lancement commercial de la 5G. Commercialisation dont l’autorisation d’exploitation temporaire ne pouvait le permettre. Lancée en grande pompe sur les réseaux sociaux, la 5G a suscité des questionnements tant de la part des usagers que de l’autorité de régulation. Et ce, dans la mesure où l’utilisation des services 5G reste encore dans une phase d’expérimentation à Madagascar comme dans nombreux autres pays membres de l’union internationale des télécommunications. Consommateurs Le réseau national de défense des consommateurs (RNDC) y met aussi son grain de sel en interpellant les autorités sur la nécessité de la bonne maîtrise de cette technologie avant sa réelle commercialisation pour le grand public. « Les 3G et 4G ne sont pas encore totalement opérationnels sur l’ensemble du territoire national. Il arrive que les appareils ne captent que des signaux 3G à certains endroits de la capitale qui est déjà censée être entièrement couverte par le réseau 4G. Pourquoi ne pas parfaire les réseaux déjà existants avant de se lancer dans l’aventure 5G qui, pour le moment, n’est accessible qu’à une poignée de gens ayant les moyens » suggère Lita Rabetsara, Président nationale du RNDC. Près de 93% des communes de Madagascar sont couvertes par la 2G, 61% pour le réseau 3G et 21% uniquement sont couvertes par la 4G. De son côté, l’opérateur concerné d’avancer lors du lancement que « le réseau n’est encore disponible que dans la capitale et attendra l’amélioration de l’état d’urgence sanitaire pour être déployé sur toute l’île ». Attaquée de toute part, cette technologie est pourtant censée soutenir le développement d’Internet et des services mobiles, tout en permettant aux entreprises et aux particuliers d’accéder à une connexion haut débit.
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