Transport aérien - L'OACI et l'IATA soutiennent Madagascar


La sortie de l'annexe B d'Air Madagscar a provoqué des réactions en chaîne. Des opportunités de collaboration s’offrent à la compagnie. À point nommé. La sortie de l'annexe B ne pouvait mieux arriver pour Madagascar en général et la compagnie Air Madagascar en particulier. Avec la haute saison qui pointe son nez, une opportunité se présente d'emblée pour reconquérir le marché, redorer son blason. Air Madagascar est déjà le transporteur officiel du Sommet de la Francophonie, il ne peut en être autrement d'ailleurs mais il a fallu qu'on s'extirpe de l'annexe B. Un gros challenge qu'il faut relever dans des conditions pas toujours favorables. Heureu-sement que les deux principaux partenaires d'Air Madagascar sont prêts à soutenir les efforts pour que la compagnie nationale retrouve très vite sa place. « Le progrès immense que vient d'être accompli par l'Aviation civile malgache sur la sortie de Madagascar de cet annexe B a été remarquable. Maintenant, il faut reconquérir les partenaires de l'entreprise, renouer avec les accords de partenariats de l'entreprise  et s'assurer que la compagnie Air Madagascar retrouve sa place d'antan »,  souligne David Labrosse, de l'OACI océan Indien. Il donne quelques conseils pour atteindre cet objectif. « L'unique moyen d'y parvenir c'est de ne pas s'isoler mais de travailler en étroite collaboration et coopération avec les autres compagnies aériennes, avec les compagnies aériennes africaines et avec les compagnies aériennes du monde dans la mesure du possible, Nous allons, je l'espère, voir  ce nouveau souffle  venir bientôt ». Voilà des perspectives à creuser pour Air Mada-gascar. Effectivement, le marché africain est large et peut être intéressant. Opportunités L'IATA affiche le même optimisme et incite le gouvernement à soutenir Air Madagascar dans son redressement et son émancipation. « Les compagnies aériennes d'Afrique ont besoin que leurs gouvernements respectifs les soutiennent pour qu'elles puissent travailler côte-à- côte »,  suggère  Raphael Kuuch de l'IATA. Sur ce point  le gouvernement de Rajaonarimam-pianina fait plus qu'il n'en faut, quoiqu'on dise, avec la série de subventions accordées à Air Madagascar pour la sortir de la crise dans laquelle elle est enlisée. Mais Raphael Kuuch tient à une précision. « Il faut que le gouvernement comprenne  que les compagnies aériennes sont des entreprises commerciales ». Raphael Kuuch  a affirmé que l'IATA est prêt à apporter son soutien comme il l'a fait aux Seychelles quand Air Seychelles était en difficulté. Herisetra
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