Forest Finance plante des arbres en guise d’investissement financier. Le client loue une parcelle de terre, plante des arbres, et gagne ensuite de l’argent sur la vente des bois. Pendant de nombreuses années, on considérait que la protection des forêts était du ressort des organisations caritatives, grâce à des fondations ou à des dons privés. Ce, jusqu’au au jour où un environnementaliste allemand du nom de Harry Assenmacher se rendit compte que l’hypothèse n’était pas la bonne. Pour Assenmacher, les projets de reforestation à grande échelle nécessitaient plus que la capacité de financement d’une association : il fallait celle d’une entreprise privée. Ainsi naquit ForestFinance, une société fondée à Bonn et dont l’idée est de vendre des « produits forestiers durables » au même titre que n’importe quelle autre forme d’investissement, comme par exemple des actions ou des obligations. La société propose aux investisseurs d’acheter des parts (des arbres, par exemple) dans des forêts qui sont gérées de manière éthique et durable. Les investissements peuvent se faire sur le court ou sur le long terme. Dans le TreeSavingsPlan, le « plan d’épargne des arbres », le client loue une parcelle de terre sur laquelle on plante des arbres. Vingt-cinq ans plus tard, ceux-ci sont récoltés de manière sélective de manière à ne pas abîmer la forêt et les investisseurs gagnent de l’argent sur la vente du bois. Le plan d’investissement coûte 396 euros par an, avec des retours sur investissement anticipés de 6% sur 25 ans, et des revenus de 1 740 euros par action (les paiements ne se font pas annuellement). CacaoInvest Pour ceux qui préfèrent les retours plus rapides, il existe CacaoInvest, ou l’investissement cacao. Il s’agit d’un investissement unique d’un montant de 3 250 euros pour louer 1000 mètres carrés de terrain au Pérou ou au Panama, où l’on produit du cacao d’origine unique, c’est-à-dire avec un type de graines récolté dans un seul endroit, cultivé de manière durable et équitable. Avec ce système, il suffit d’attendre 5 ans pour récolter des gains. Ces premiers investisseurs ont depuis reçu des paiements, certes de petite ampleur, issus du bois récolté et des crédits-carbones. L’essentiel du retour sur investissement devrait arriver d’ici cinq à sept ans. En attendant, ceux qui ont investi dans le programme GreenAcacia ont, quant à eux, gagné près de 6% par an. Les premiers clients du plan CacaoInvest ont perçu les gains de la première récolte de cacao. Ces dix dernières années, ForestFinance a collecté plus de 10 millions de dollars d’investissement, provenant de 17 000 clients. L’un d’entre eux s’appelle Tom De Fauw. Directeur commercial dans une entreprise française spécialisée dans l’électricité, il a longtemps habité dans des pays tropicaux à cause de son travail. Pour le moment, De Fauw n’a perçu que de petits retours sur son investissement, en revendant ses crédits-carbone, mais il est optimiste quand aux résultats sur le long terme. « C’est un investissement qui laisse la conscience tranquille, » explique-t-il. Nina Siegal pour (Sparknews)
Forest Finance plante des arbres en guise d’investissement financier. Le client loue une parcelle de terre, plante des arbres, et gagne ensuite de l’argent sur la vente des bois. Pendant de nombreuses années, on considérait que la protection des forêts était du ressort des organisations caritatives, grâce à des fondations ou à des dons privés. Ce, jusqu’au au jour où un environnementaliste allemand du nom de Harry Assenmacher se rendit compte que l’hypothèse n’était pas la bonne. Pour Assenmacher, les projets de reforestation à grande échelle nécessitaient plus que la capacité de financement d’une association : il fallait celle d’une entreprise privée. Ainsi naquit ForestFinance, une société fondée à Bonn et dont l’idée est de vendre des « produits forestiers durables » au même titre que n’importe quelle autre forme d’investissement, comme par exemple des actions ou des obligations. La société propose aux investisseurs d’acheter des parts (des arbres, par exemple) dans des forêts qui sont gérées de manière éthique et durable. Les investissements peuvent se faire sur le court ou sur le long terme. Dans le TreeSavingsPlan, le « plan d’épargne des arbres », le client loue une parcelle de terre sur laquelle on plante des arbres. Vingt-cinq ans plus tard, ceux-ci sont récoltés de manière sélective de manière à ne pas abîmer la forêt et les investisseurs gagnent de l’argent sur la vente du bois. Le plan d’investissement coûte 396 euros par an, avec des retours sur investissement anticipés de 6% sur 25 ans, et des revenus de 1 740 euros par action (les paiements ne se font pas annuellement). CacaoInvest Pour ceux qui préfèrent les retours plus rapides, il existe CacaoInvest, ou l’investissement cacao. Il s’agit d’un investissement unique d’un montant de 3 250 euros pour louer 1000 mètres carrés de terrain au Pérou ou au Panama, où l’on produit du cacao d’origine unique, c’est-à-dire avec un type de graines récolté dans un seul endroit, cultivé de manière durable et équitable. Avec ce système, il suffit d’attendre 5 ans pour récolter des gains. Ces premiers investisseurs ont depuis reçu des paiements, certes de petite ampleur, issus du bois récolté et des crédits-carbones. L’essentiel du retour sur investissement devrait arriver d’ici cinq à sept ans. En attendant, ceux qui ont investi dans le programme GreenAcacia ont, quant à eux, gagné près de 6% par an. Les premiers clients du plan CacaoInvest ont perçu les gains de la première récolte de cacao. Ces dix dernières années, ForestFinance a collecté plus de 10 millions de dollars d’investissement, provenant de 17 000 clients. L’un d’entre eux s’appelle Tom De Fauw. Directeur commercial dans une entreprise française spécialisée dans l’électricité, il a longtemps habité dans des pays tropicaux à cause de son travail. Pour le moment, De Fauw n’a perçu que de petits retours sur son investissement, en revendant ses crédits-carbone, mais il est optimiste quand aux résultats sur le long terme. « C’est un investissement qui laisse la conscience tranquille, » explique-t-il. Nina Siegal pour (Sparknews)