Examen - Changement de notation pour le BEPC


Le barème de notation du BEPC a été modifié pour certaines matières. Le ministère de l’Éducation nationale vise ainsi à rehausser le niveau des diplômés. Sous-estimer les matières d’Histoire-Géographie et Instruction civique ou encore le Français sera une erreur. L’Histoire, la Géographie et l’Instruction civique seront notées chacune sur 20 à l’examen du BEPC, et le Français sera noté sur 60 autant pour l’option A que pour l’option B, à la session de juillet 2016, selon l’explication de quelques chefs de circonscription scolaire (Cisco), hier. Pour rappel, auparavant, l’Histoire a été notée sur 7, la Géographie sur 7 et l’Instruction civique sur 6, et les notes ont été multipliées par 3 pour donner une note sur 60. Pour le Français, la notation était différente en fonction des options : coefficient 3 pour l’option A et coefficient 2 pour la B. « Ceci permettra de rehausser le niveau des diplômés », a expliqué le Dr Todisoa Andriamampandry, directeur général de l’Éducation Fondamentale et de l’alphabétisation (Dgefa). Le chef Cisco d’Antsimondrano, Arsène Ramananjatovo, souligne quant à lui, que « Le fait d’augmenter la note d’Éducation civique, éveillera le civisme qui tend à être délaissé par les jeunes d’aujourd’hui ». Répercussion Cette modification du barème de notation aura, certainement, des répercussions sur les types de questions à poser, essentiellement, pour la matière d’Histoire-Géographie. « Les questions seront plus détaillées, il y aura des petites questions par thème. Par exemple, si on prend le thème du fascisme en Histoire, on pourrait demander aux candidats, primo, la définition du mot et secundo, des exemples de pays fascistes », précise Soafihary Nirina Randriambeloson, professeur en Histoire-géographie. Cette dernière pense que cette nouvelle notation ne constituera pas une difficulté mais devrait, au contraire, aider les candidats à obtenir de bonnes notes. Pour Célin Rakotomalala, directeur national des Ecoles privées, cette légère modification ne devrait pas effrayer les candidats. L’introduction des dialectes régionaux dans les sujets d’examen en Malagasy, a été également proposée à l’analyse des épreuves. « On s’est mis d’accord entre correcteurs que si un sujet sur les dialectes était posé à l’examen officiel, on donnera quand même une note aux candidats car ce sujet n’a pas été posé depuis 2005 et le changement n’a été annoncé qu’au début du troisième trimestre », a tenu à souligner un autre enseignant. Miangaly Ralitera
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