Alternative - Contrôler la pureté de l’eau avec Wadi


Stella Komuhuangi et son mari BediusAruhu habitent le sous-compté de Bukiro, dans le district Mbarara en Ouganda. Ils ont huit enfants, tous en âge d’aller à l’école. Comme à beaucoup d’autres dans ce district, où arbustes et buissons sont rares, trouver assez de bois pour faire un feu prend énormément de temps à cette grande famille, essentiel à la cuisine et la stérilisation de l’eau. Lorsque l’Agence de Coopération et de Recherche pour le Développement (ACORD), s’est attelée à la tâche de palier le manque d’eau potable dans cette communauté, de grandes citernes on été installées pour recueillir l’eau de pluie. Combustible insuffisant Les citernes ont rempli leur rôle à la perfection, mais le problème du manque de combustible persistait. Le résultat : la population locale continuait de boire l’eau sans la stériliser, et les enfants en particulier souffraient régulièrement de diarrhée et d’autres maladies. C’est ainsi qu’en septembre 2015, les premiers appareils WADI ont été livrés à cette communauté. Une invention de la compagnie autrichienne Helioz, WADI est un appareil qui mesure les rayons Ultra­violets (UV), un type de radiation émis par le soleil capable de neutraliser les agents pathogènes biologiques. Le dispositif, de la taille d’une radio de poche ou d’un enregistreur, se place à proximité de bouteilles, et mesure l’exposition de l’eau qu’elles contiennent aux rayons UV. L’engin, qui ressemble à une radio de poche ou un enregistreur, est capable de déterminer si l’eau dans une bouteille de plastique a été exposée suffisamment longtemps aux UV pour être devenue potable. Martin Wesian, l’inventeur autrichien de WADI, s’est intéressé au problème après  avoir frôlé la mort au Venezuela à cause du choléra. Son appareil est facile à utiliser, peu couteux et pourrait servir de solution aux pénuries d’eau potable qui affectent les popu- lations pauvres à travers le monde. Alfred Tumushabe ( Daily Monitor )
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