Trois civils ont été battus avec violence par des policiers à Sambava. Le ministère de la Sécurité publique relève que les siens ont aussi été blessés. À côté, une indignation quasi-collective fait jaser. La police est sortie de ses gonds suite à des coups et blessures volontaires perpétrés sur trois civils par des éléments des forces d’intervention de la police à Sambava. « Il y a eu aussi des blessés parmi les policiers. Des mesures seront prises à l’encontre des policiers ayant commis des abus. Quiconque qui se sent lésé dans cette affaire, qu’il soit blessé ou victime de dégradation de ses biens, peut porter plainte. La police veille scrupuleusement au respect et à l'application de la loi », a indiqué le directeur de la police nationale dans la région Sava. La déclaration a néanmoins déclenché des tirs croisés venant de l’opinion publique. Des citoyens réagissant et commentant sur la page facebook du ministère de la Sécurité publique dénoncent un corporatisme. En effet, dans pareille situation, le traitement n’est pas comme pour le commun des mortels. Il est impossible de lancer des poursuites judiciaires contre les policiers incriminés sans autorisation de poursuite signée par le ministre de la Sécurité publique, à tel point que certaines affaires, bien que bouillonnantes, ont été étouffées par le passé. Pour cette affaire naissante, les scènes se sont produites dans la soirée de dimanche. Admis à l’hôpital, les trois civils blessés ont fait des témoignages vidéo.
Trois civils ont été battus avec violence par des policiers à Sambava. Le ministère de la Sécurité publique relève que les siens ont aussi été blessés. À côté, une indignation quasi-collective fait jaser. La police est sortie de ses gonds suite à des coups et blessures volontaires perpétrés sur trois civils par des éléments des forces d’intervention de la police à Sambava. « Il y a eu aussi des blessés parmi les policiers. Des mesures seront prises à l’encontre des policiers ayant commis des abus. Quiconque qui se sent lésé dans cette affaire, qu’il soit blessé ou victime de dégradation de ses biens, peut porter plainte. La police veille scrupuleusement au respect et à l'application de la loi », a indiqué le directeur de la police nationale dans la région Sava. La déclaration a néanmoins déclenché des tirs croisés venant de l’opinion publique. Des citoyens réagissant et commentant sur la page facebook du ministère de la Sécurité publique dénoncent un corporatisme. En effet, dans pareille situation, le traitement n’est pas comme pour le commun des mortels. Il est impossible de lancer des poursuites judiciaires contre les policiers incriminés sans autorisation de poursuite signée par le ministre de la Sécurité publique, à tel point que certaines affaires, bien que bouillonnantes, ont été étouffées par le passé. Pour cette affaire naissante, les scènes se sont produites dans la soirée de dimanche. Admis à l’hôpital, les trois civils blessés ont fait des témoignages vidéo.