Accueil » Faits divers » SCANDALE À AVARADOHA – Le parquet met six soldats en prison
Faits divers

SCANDALE À AVARADOHA – Le parquet met six soldats en prison

L’agression de trois civils par six éléments de l’armée malagasy survenue il y a quelques jours à Avaradoha fait couler beaucoup d’encre. Les militaires en question ont été traduits au parquet, hier. Ils ont tous été mis en détention préventive à la maison centrale d’Antanimora. Ils seront jugés dans la salle 2 du tribunal de première instance d’Antananarivo, le jeudi 1er juin. Leurs inculpations comprennent : coups et blessures volontaires, vol, violation de domicile, destruction des biens d’autrui et menace avec des armes blanches. Deux d’entre eux sont des soldats de première classe, l’un étant en service au Corps de protection civile d’Ivato et l’autre au premier bataillon de parachutistes, également à Ivato. Les quatre sont des soldats de deuxième classe, issus du deuxième bataillon de génie de Manjakandriana, du bataillon d’appui feu et au Corps d’administration des personnels et des services de l’armée de terre (Capsat). Tous les six ont été détachés de leurs régiments respectifs pour travailler au Centre hospitalier de Soavinandriana. Sous l’influence de l’alcool, ils se sont déchaînés contre des habitants d’Avaradoha en plein milieu de la nuit. Ils ont traîné dans la rue et tabassé leurs victimes qui ont failli y rester. Le lendemain, le fokonolona a manifesté et condamné leurs actes. Le ministère de la Défense nationale a annoncé la constitution de leur dossier pour les radier de l’armée. Côté pénal, la section de recherches criminelles les a retenus en garde à vue et transférés au parquet. Six plaintes ont été reçues contre eux.

Commenter

Ce formulaire recueille votre nom et adresse e-mail afin que nous puissions valider votre commentaire. Veuillez consulter notre politique de confidentalité afin de prendre connaissance sur la façon dont nous protégeons vos informations.
Je consens à ce que L'Express de Madagascar collecte mon nom et email..

Cliquez pour commenter