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Le tourisme reprend souffle, après la pandémie de Covid-19. D’autres obstacles comme le coût exhorbitant des billets d’avion menacent, toutefois, l’avenir immediat de ce secteur. Des opérateurs touristiques sont inquiets. Plusieurs obstacles menaceraient la haute saison. « Nous craignons une baisse du nombre de touristes, cette année. Le tarif exorbitant des billets d’avion, aussi bien pour les vols internationaux que pour les vols domestiques, l’insécurité et l’état piteux des routes, sont les principaux blocages », note Thierry Gilbertin, gérant de l’agence de voyage, Madagascar Sky Tour, hier. La destination Madagascar est très chère, par rapport aux autres destinations. Le prix des billets d’avion est exorbitant. « La plupart de mes clients s’en plaignent. », lance John de Madagascar, chauffeur et accompagnateur de touristes. En outre, la durée des trajets pour rejoindre les destinations, augmente, face aux routes cahoteuses. Pour rencontrer les Indri- Indri au parc national d’Andasibe, par exemple, les touristes doivent parcourir 140 kilomètres, en 4, voire, en 5 heures. Rejoindre Morondava et les autres belles destinations de cette région de Menabe, est un parcours du combattant. La durée du trajet entre Antananarivo et Morondava est passée de 12 heures à 16 heures, actuellement. Le Nord de Madagascar, malgré la grande diversité de son paysage séduit moins, à cause de l’état de la route nationale 6.