Transport national - Des chargements dangereux sur les toits des taxis-brousse


Les taxis-brousse qui transportent des voyageurs ne respectent plus le cahier des charges. Hormis les bagages des passagers, les véhicules sont chargés de diverses marchandises dont le transport incombe aux fourgons. Dimanche, à la gare nationale d’Andohatapenaka à Antananarivo, les chargements sur le toit des voitures sont aussi énormes que pesants. Des fauteuils et canapés de salon, de grandes soubiques de cressons de plus de 30 kg, des sacs remplis d’oignons d’environ 100 kg, des pneus, un vélo, quelques balles de friperies de plus de 45 kg, des cartons d’appareils électroménagers et d’autres divers articles dont des pièces détachées de voitures, étaient embarqués sur le toit avant le départ. Le problème de ces gros chargements est l’effet de ballotage qui risque de provoquer des accidents et des sorties de route. L’usure des pneus et des roulements ainsi que d’autres dégâts peuvent endommager les véhicules en cours de route. Selon le code de la route, la hauteur des bagages sur le toit d’un véhicule de transport ne doit pas dépasser 80cm. Le texte sur le transport des marchandises n’est pas encore publié. Pendant le confinement en 2020 et cette année, des taxis-brousse avaient été modifiés en fourgon pour transporter des colis. On assiste à une véritable concurrence entre les fourgons de transport de marchandises et les taxis-brousse en principe réservés aux seuls passagers. Car au lie u d’embarquer les marchandises dans les fourgons, les clients préfèrent payer les frais de taxis-brousse qui reviennent moins cher. L’Agence nationale des transports terrestres, informée de cette situation, a promis de prendre des dispositions pour la sécurité des voyageurs en particulier, et des usagers de la route en général. Et surtout de mettre un terme à cette pratique.
Plus récente Plus ancienne