Un gendarme, commandant d’une brigade, dans la région Menabe, a été cité dans une plainte au parquet, réactualisée le jeudi 16 mai, par une collectrice de produits locaux, à Mahabo. La nuit du 16 août 2018, son arme aurait été utilisée par le fils d’un ancien député pour tirer sur le tracteur de la victime, transportant six tonnes et demie de maïs, depuis Befotaka. Cinq personnes dont le chauffeur à bord de l’engin ont été dispersées par la rafale. Ils en étaient quittes pour la peur. Le mis en cause, présumé homme lige de l’ex-parlementaire, avait assisté à cette scène de violence gratuite et d’impérialisme, selon les témoignages concordants. « De toute évidence, ces pilleurs ont, depuis des années, monopolisé la collecte de produits locaux dans le district de Mahabo et n’ont laissé personne exercer les mêmes activités qu’eux, autrement, c’est la guerre », explique un opérateur économique du Menabe. Les douilles des six balles de neuf millimètres viennent d’être restituées à la gendarmerie pour expertise, selon le procureur de Morondava, Jean-Jacques William Ratsimandranto. Pour le moment, l’auteur de la déprédation se trouve en prison avec son père. Il sera jugé lundi prochain.
Un gendarme, commandant d’une brigade, dans la région Menabe, a été cité dans une plainte au parquet, réactualisée le jeudi 16 mai, par une collectrice de produits locaux, à Mahabo. La nuit du 16 août 2018, son arme aurait été utilisée par le fils d’un ancien député pour tirer sur le tracteur de la victime, transportant six tonnes et demie de maïs, depuis Befotaka. Cinq personnes dont le chauffeur à bord de l’engin ont été dispersées par la rafale. Ils en étaient quittes pour la peur. Le mis en cause, présumé homme lige de l’ex-parlementaire, avait assisté à cette scène de violence gratuite et d’impérialisme, selon les témoignages concordants. « De toute évidence, ces pilleurs ont, depuis des années, monopolisé la collecte de produits locaux dans le district de Mahabo et n’ont laissé personne exercer les mêmes activités qu’eux, autrement, c’est la guerre », explique un opérateur économique du Menabe. Les douilles des six balles de neuf millimètres viennent d’être restituées à la gendarmerie pour expertise, selon le procureur de Morondava, Jean-Jacques William Ratsimandranto. Pour le moment, l’auteur de la déprédation se trouve en prison avec son père. Il sera jugé lundi prochain.