Le ministre de l’Énergie confirme une révision à la baisse du prix du carburant. Plusieurs questions restent néanmoins sans réponse. Le prix du carburant connaîtra une baisse au mois de juin. Une confirmation de la part du ministre de l’Énergie, de l’eau et des hydrocarbures, Vonjy Andriamanga, hier. « Le prix du carburant baissera », a-t-il déclaré. Cependant, il est resté modéré quant à combien sera le prix du gasoil, le pétrole lampant ou encore le supercarburant à partir du mois prochain, si actuellement, ils sont respectivement de 3 550 ariary, 2 630 et 4 200 ariary le litre. Comme à son habitude, le ministre a juste livré des bribes d’information. « Le prix du pétrole lampant notamment, connaîtra une baisse sérieuse, dans la mesure où le nombre de consommateurs de ce produit est important dans le pays, comparé aux 10% d’automobilistes qui utilisent le carburant », a-t-il précisé. Opaque L’échéance d’une nouvelle structure tarifaire du carburant est, en effet, prévue au début du mois de juin, après une révision qui a duré près de trois mois. Le président de la République, Andry Rajoelina, a d’ailleurs déclaré qu’il entrerait en guerre avec les pétroliers, car d’après lui, le prix du carburant doit baisser. Les pétroliers, quant à eux, sont restés très discrets depuis le début du processus de révision, ou encore depuis la déclaration du président de la République. Un seul communiqué a émané du Groupement des pétroliers de Madagascar (GPM) le 29 avril dernier. « Le GPM regrette de ne pas avoir eu l’opportunité d’exposer dans le cadre des études menées par la Banque mondiale, les réelles problématiques, le coût de financement élevé, la taille du marché réduite, la dévaluation de la monnaie nationale et d’autres coûts, qui n’ont pas été pris en compte. Les paramètres externes au pays et non maîtrisables constituent l’essentiel de la structure du prix alors que les prix à la pompe n’ont pas été ajustés en conséquence », a détaillé le communiqué. Cette mesure de prix à la baisse du carburant tient-elle déjà alors en compte l’écart de prix affiché en station service et le prix réel, de l’ordre de 684 ariary par litre pour le gasoil, entre autres, supporté par les pétroliers, générant ainsi un passif de quelque 140 milliards d’ariary, que l’État a dû mal à régler ? Dans la décomposition du prix du carburant, quel paramètre a été négocié entre les compagnies pétrolières et l’État, sachant que les taxes et redevances s’élèvent à 1511 ariary par litre pour le supercarburant et 968 ariary par litre pour le gasoil. Le transport et le stockage sont de l’ordre de 358 ariary par litre, et 515 ariary par litre en moyenne pour la distribution. Autant de questions, restées en suspens pour l’heure. L’ouverture du marché de l’exploitation pétrolière à d’autres compagnies ne se profile pas non plus à l’horizon. Les réseaux sociaux ont fait circuler que le groupe Sodiat aurait obtenu une licence d’importation de pétrole. Ce que l’Office malgache des Hydrocarbures (OMH) a formellement démenti, hier soir.
Le ministre de l’Énergie confirme une révision à la baisse du prix du carburant. Plusieurs questions restent néanmoins sans réponse. Le prix du carburant connaîtra une baisse au mois de juin. Une confirmation de la part du ministre de l’Énergie, de l’eau et des hydrocarbures, Vonjy Andriamanga, hier. « Le prix du carburant baissera », a-t-il déclaré. Cependant, il est resté modéré quant à combien sera le prix du gasoil, le pétrole lampant ou encore le supercarburant à partir du mois prochain, si actuellement, ils sont respectivement de 3 550 ariary, 2 630 et 4 200 ariary le litre. Comme à son habitude, le ministre a juste livré des bribes d’information. « Le prix du pétrole lampant notamment, connaîtra une baisse sérieuse, dans la mesure où le nombre de consommateurs de ce produit est important dans le pays, comparé aux 10% d’automobilistes qui utilisent le carburant », a-t-il précisé. Opaque L’échéance d’une nouvelle structure tarifaire du carburant est, en effet, prévue au début du mois de juin, après une révision qui a duré près de trois mois. Le président de la République, Andry Rajoelina, a d’ailleurs déclaré qu’il entrerait en guerre avec les pétroliers, car d’après lui, le prix du carburant doit baisser. Les pétroliers, quant à eux, sont restés très discrets depuis le début du processus de révision, ou encore depuis la déclaration du président de la République. Un seul communiqué a émané du Groupement des pétroliers de Madagascar (GPM) le 29 avril dernier. « Le GPM regrette de ne pas avoir eu l’opportunité d’exposer dans le cadre des études menées par la Banque mondiale, les réelles problématiques, le coût de financement élevé, la taille du marché réduite, la dévaluation de la monnaie nationale et d’autres coûts, qui n’ont pas été pris en compte. Les paramètres externes au pays et non maîtrisables constituent l’essentiel de la structure du prix alors que les prix à la pompe n’ont pas été ajustés en conséquence », a détaillé le communiqué. Cette mesure de prix à la baisse du carburant tient-elle déjà alors en compte l’écart de prix affiché en station service et le prix réel, de l’ordre de 684 ariary par litre pour le gasoil, entre autres, supporté par les pétroliers, générant ainsi un passif de quelque 140 milliards d’ariary, que l’État a dû mal à régler ? Dans la décomposition du prix du carburant, quel paramètre a été négocié entre les compagnies pétrolières et l’État, sachant que les taxes et redevances s’élèvent à 1511 ariary par litre pour le supercarburant et 968 ariary par litre pour le gasoil. Le transport et le stockage sont de l’ordre de 358 ariary par litre, et 515 ariary par litre en moyenne pour la distribution. Autant de questions, restées en suspens pour l’heure. L’ouverture du marché de l’exploitation pétrolière à d’autres compagnies ne se profile pas non plus à l’horizon. Les réseaux sociaux ont fait circuler que le groupe Sodiat aurait obtenu une licence d’importation de pétrole. Ce que l’Office malgache des Hydrocarbures (OMH) a formellement démenti, hier soir.