Distribution du covid-organics - La société civile s’oppose


Des réactions s’enchainent autour de la distribution à grande échelle du Covid-organics. L’administration du remède du Covid-19 au sein des établissements scolaires est catégoriquement rejetée par le KMF/CNOE à travers un communiqué publié hier. La société civile œuvrant dans l’éducation des citoyens a défendu bec et ongles les dispositions de la Constitution en son article 8 qui prévoit : « il est interdit de soumettre une personne sans son libre consentement à une expérience médicale ou scientifique ». Ainsi, l’administration du Covid-organics aux élèves, selon le communiqué, devrait se faire volontairement avec l’autorisation des parents du fait qu’ils sont les seuls qui connaissent l’état de santé de leurs enfants ainsi que leurs remèdes appropriés. « Toute forme de contrainte est inadmissible », note le KMF/CNOE. Toujours dans les réactions autour du Covid-organics, Transparency International est également contre de la violation de la volonté de personne. La disposition de l’article 8 de la Constitution est affichée sur sa page Facebook tout en rappelant que l’administration du remède devrait être à la libre appréciation de chacun. Transparency International réclame la transparence des recherches et les expérimentations médicales sur la santé publique. Les déclarations de la société civile justifient les doutes de plusieurs entités, notamment les membres de l’Académie nationale de médecine sur l’efficacité du remède à base de la plante médicinale, l’artémisia. Alors que ces derniers ont indiqué que « les doutes sur l’utilisation du Covid-organics sont levées après la rencontre avec le président Andry Rajoelina cette semaine », rapporte Orange.mg.
Plus récente Plus ancienne