Après une rencontre avec le chef de l'État, l'Académie nationale de médecine change de discours. Elle « ne s'oppose pas », à l'usage du Covid-Organics sous forme de tisane. Lever les doutes et les réserves sur le Covid-Organics. Tel a été l'objet d'une rencontre entre Andry Rajoelina, président de la République, et l'Académie nationale de médecine de Madagascar (ANAMEM), le 22 avril. À s'en tenir à un communiqué daté du 23 avril, mais publié hier, le chef de l'État est parvenu à convaincre les représentants de l'ANAMEM. « Cette rencontre a permis de lever les doutes de l'Académie quant à l'utilisation du Covid-Organics (Tambavy CVO) », rapporte la missive signée par le professeur Marcel Razanamparany, président de l'ANAMEM. Aussi, l'Académie affirme que « comme le Covid-Organics n'est pas un médicament mais un remède traditionnel amélioré [elle] ne s'oppose pas à son utilisation sous forme de Tambavy ». L'ANAMEM laisse ainsi, à la libre appréciation de chacun l'usage du CVO sous réserve du respect de la dose indiquée. Le ton de l'acte d'hier, tranche avec celui d'une déclaration publiée lundi. Juste après le lancement officiel du CVO, l'Académie a déclaré, « devant l'intention de distribuer des médicaments ou des tisanes (...) il s'agit d'un médicament dont les preuves scientifiques ne sont pas encore élucidées et risque de porter préjudice à la santé de la population, en particulier à celle des jeunes enfants ». L'ANAMEM table dans la déclaration de lundi que « la loi malgache stipule que seuls les professionnels de santé au sein des formations sanitaires et non des structures administratives sont habilités à distribuer des médicaments ». Conciliante Une réponse, probablement, à l'intention de l'État de dispenser le CVO aux élèves ayant repris les cours. La précision présidentielle, selon laquelle il s'agit de remède traditionnel amélioré et non pas un médicament a, visiblement, apaisé la réticence de l'ANAMEM. Pour éviter tout malentendu, l'Académie va jusqu'à rebaptiser la siglaison du Covid-Organics en «Tambavy CVO ». Elle affirme avoir pris connaissance des vertus médicinales des plantes composant le remède. Bien que conciliante, l'ANAMEM ne semble pas acquiescer de manière formelle au choix du Covid-Organics. Une posture qui intrigue, cependant, les observateurs. Joint au téléphone le docteur Jean Andriantsoa, porte-parole de l'Académie réplique qu' « il suffit de bien lire et comparer les deux déclarations pour comprendre notre position. Il n'y a pas lieu d'en débattre ». Certains chuchottent, toutefois, leur désaccord avec le communiqué d'hier. Ils défendent la posture selon laquelle « l'artemisine, principal principe actif du CVO, est un produit médicamenteux. Le fait de parler de remède est juste une manière de déroger au contrôle scientifique », assène un affilié de l'Académie. « Nous avons décidé de nous taire pour qu'il n'y ai pas de polémique », confie un autre. L'une des sources regrette que les émissaires de L'ANAMEM « ne se sont pas tenus à ce qui a été convenu ». Les membres se seraient accordés pour expliquer au chef de l'État le point de vue de l'Académie. Ensuite, que les émissaires rapportent aux membres les arguments présidentiels avant une nouvelle déclaration.
Après une rencontre avec le chef de l'État, l'Académie nationale de médecine change de discours. Elle « ne s'oppose pas », à l'usage du Covid-Organics sous forme de tisane. Lever les doutes et les réserves sur le Covid-Organics. Tel a été l'objet d'une rencontre entre Andry Rajoelina, président de la République, et l'Académie nationale de médecine de Madagascar (ANAMEM), le 22 avril. À s'en tenir à un communiqué daté du 23 avril, mais publié hier, le chef de l'État est parvenu à convaincre les représentants de l'ANAMEM. « Cette rencontre a permis de lever les doutes de l'Académie quant à l'utilisation du Covid-Organics (Tambavy CVO) », rapporte la missive signée par le professeur Marcel Razanamparany, président de l'ANAMEM. Aussi, l'Académie affirme que « comme le Covid-Organics n'est pas un médicament mais un remède traditionnel amélioré [elle] ne s'oppose pas à son utilisation sous forme de Tambavy ». L'ANAMEM laisse ainsi, à la libre appréciation de chacun l'usage du CVO sous réserve du respect de la dose indiquée. Le ton de l'acte d'hier, tranche avec celui d'une déclaration publiée lundi. Juste après le lancement officiel du CVO, l'Académie a déclaré, « devant l'intention de distribuer des médicaments ou des tisanes (...) il s'agit d'un médicament dont les preuves scientifiques ne sont pas encore élucidées et risque de porter préjudice à la santé de la population, en particulier à celle des jeunes enfants ». L'ANAMEM table dans la déclaration de lundi que « la loi malgache stipule que seuls les professionnels de santé au sein des formations sanitaires et non des structures administratives sont habilités à distribuer des médicaments ». Conciliante Une réponse, probablement, à l'intention de l'État de dispenser le CVO aux élèves ayant repris les cours. La précision présidentielle, selon laquelle il s'agit de remède traditionnel amélioré et non pas un médicament a, visiblement, apaisé la réticence de l'ANAMEM. Pour éviter tout malentendu, l'Académie va jusqu'à rebaptiser la siglaison du Covid-Organics en «Tambavy CVO ». Elle affirme avoir pris connaissance des vertus médicinales des plantes composant le remède. Bien que conciliante, l'ANAMEM ne semble pas acquiescer de manière formelle au choix du Covid-Organics. Une posture qui intrigue, cependant, les observateurs. Joint au téléphone le docteur Jean Andriantsoa, porte-parole de l'Académie réplique qu' « il suffit de bien lire et comparer les deux déclarations pour comprendre notre position. Il n'y a pas lieu d'en débattre ». Certains chuchottent, toutefois, leur désaccord avec le communiqué d'hier. Ils défendent la posture selon laquelle « l'artemisine, principal principe actif du CVO, est un produit médicamenteux. Le fait de parler de remède est juste une manière de déroger au contrôle scientifique », assène un affilié de l'Académie. « Nous avons décidé de nous taire pour qu'il n'y ai pas de polémique », confie un autre. L'une des sources regrette que les émissaires de L'ANAMEM « ne se sont pas tenus à ce qui a été convenu ». Les membres se seraient accordés pour expliquer au chef de l'État le point de vue de l'Académie. Ensuite, que les émissaires rapportent aux membres les arguments présidentiels avant une nouvelle déclaration.