Le rapport final de l’observation menée par l’Union européenne a été présenté officiellement en présence du maître Hery Rakotomanana, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), les représentants du corps diplomatique ainsi que les membres de la société civile à l’hotel Ibis Ankorondrano, hier. Parmi les points essentiels énumérés dans le rapport figure la recommandation de baisser le seuil de remboursement de la caution versée par les candidats qui est actuellement fixée à 10%. Sur les trente six candidats en lice pendant la présidentielle de 2018, il n’y avait que les deux finalistes qualifiés au second tour qui ont été remboursés. En faveur des voix obtenues qui dépassent le seuil de 10%, Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina ont pu encaisser la caution de 50 millions d’ariary. Les trente-quatre autres sont retournés au bercail avec les faibles taux de résultats. « Je partage la vision de l’Union européenne sur la baisse du taux de remboursement de la caution à 5 %, constatant le fait que deux candidats sur trente six ont bénéficié du remboursement lors de la dernière présidentielle est injuste. Là aussi, en termes de la rédévabilité, l’État devrait donner une explication sur l’utilisation des cautions versées par les candidats », affirme Faraniaina Ramaroson, membre du mouvement Rohy. Selon les explications de Cristian Preda, chef de mission d’observation électorale de l’Union européenne, le rapport qu’ils présentent établit de simples recommandations, sans aucune pression sur le gouvernement. « Nous sommes là pour suggérer quelques améliorations possibles. Nous avons tout simplement été appelés pour faire l’observation et que sur cette base, nous soyons en mesure de faire des recommandations et des suggestions. C’est aux Malgaches de décider, et nous respectons pleinement la souveraineté du peuple malgache exercé par ses représentants ».
Le rapport final de l’observation menée par l’Union européenne a été présenté officiellement en présence du maître Hery Rakotomanana, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), les représentants du corps diplomatique ainsi que les membres de la société civile à l’hotel Ibis Ankorondrano, hier. Parmi les points essentiels énumérés dans le rapport figure la recommandation de baisser le seuil de remboursement de la caution versée par les candidats qui est actuellement fixée à 10%. Sur les trente six candidats en lice pendant la présidentielle de 2018, il n’y avait que les deux finalistes qualifiés au second tour qui ont été remboursés. En faveur des voix obtenues qui dépassent le seuil de 10%, Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina ont pu encaisser la caution de 50 millions d’ariary. Les trente-quatre autres sont retournés au bercail avec les faibles taux de résultats. « Je partage la vision de l’Union européenne sur la baisse du taux de remboursement de la caution à 5 %, constatant le fait que deux candidats sur trente six ont bénéficié du remboursement lors de la dernière présidentielle est injuste. Là aussi, en termes de la rédévabilité, l’État devrait donner une explication sur l’utilisation des cautions versées par les candidats », affirme Faraniaina Ramaroson, membre du mouvement Rohy. Selon les explications de Cristian Preda, chef de mission d’observation électorale de l’Union européenne, le rapport qu’ils présentent établit de simples recommandations, sans aucune pression sur le gouvernement. « Nous sommes là pour suggérer quelques améliorations possibles. Nous avons tout simplement été appelés pour faire l’observation et que sur cette base, nous soyons en mesure de faire des recommandations et des suggestions. C’est aux Malgaches de décider, et nous respectons pleinement la souveraineté du peuple malgache exercé par ses représentants ».