Une reconnaissance internationale. Le geste d’apaisement montré par l’ancien président Marc Ravalomanana à l’issue du second tour des élections présidentielles continue d’impressionner la communauté internationale. Hier, c’était la mission d’observation électorale de l’Union européenne qui avait souligné la sagesse dont le président du Tiako i Madagascar a fait montre en acceptant les résultats promulgués par la Haute Cour Constitutionnelle (HCC). Un choix qui avait évité à Madagascar de sombrer dans une nouvelle crise post-électorale et sans doute des effusions de sang et qui continue d’être cité en exemple pour inspirer nos voisins africains jusqu’à aujourd’hui. D’autant que la mission avait soulevé des imperfections dans l’organisation. Pour résoudre ces imperfections, justement, la mission recommande des «changements qui pourraient améliorer le cadre électoral » pour les élections à venir, « Mais Madagascar est évidemment souverain dans la mise en œuvre ou non de ces recommandations », précise Christian Prada, chef de la mission d’observation et député européen. La mission demande également de « Conférer la Commission électorale nationale indépendante (CENI) le statut d’institution tel que prévu dans la Constitution, ainsi que de la rendre apte à fixer le calendrier électoral afin de lui garantir une plus grande indépendance » et de « renforcer l’Indépendance et les moyens de fonctionnement et de visibilité des Commissions électorales de districts et communales ».
Une reconnaissance internationale. Le geste d’apaisement montré par l’ancien président Marc Ravalomanana à l’issue du second tour des élections présidentielles continue d’impressionner la communauté internationale. Hier, c’était la mission d’observation électorale de l’Union européenne qui avait souligné la sagesse dont le président du Tiako i Madagascar a fait montre en acceptant les résultats promulgués par la Haute Cour Constitutionnelle (HCC). Un choix qui avait évité à Madagascar de sombrer dans une nouvelle crise post-électorale et sans doute des effusions de sang et qui continue d’être cité en exemple pour inspirer nos voisins africains jusqu’à aujourd’hui. D’autant que la mission avait soulevé des imperfections dans l’organisation. Pour résoudre ces imperfections, justement, la mission recommande des «changements qui pourraient améliorer le cadre électoral » pour les élections à venir, « Mais Madagascar est évidemment souverain dans la mise en œuvre ou non de ces recommandations », précise Christian Prada, chef de la mission d’observation et député européen. La mission demande également de « Conférer la Commission électorale nationale indépendante (CENI) le statut d’institution tel que prévu dans la Constitution, ainsi que de la rendre apte à fixer le calendrier électoral afin de lui garantir une plus grande indépendance » et de « renforcer l’Indépendance et les moyens de fonctionnement et de visibilité des Commissions électorales de districts et communales ».