ANTSIRANANA - Des établissements scolaires publics accèdent à l'eau


Fin du cauchemar pour certains établissements scolaires publics de la ville d’Antsiranana, dépourvus d’un système d’adduction d’eau. Ils viennent de bénéficier de l’utilisation  du fonds du Crédit d’investissement destiné à l’appui au développement (CIAD). Cette fois, le député élu dans la circonscription d’Antsi­ranana-I, Rio Merci Ramenason, compte utiliser ce fonds pour financer le projet d’adduction potable dans les vingt-trois  écoles primaires et secondaires. Dans la capitale du Nord, le fonds a permis de financer des infrastructures d’adduction d’eau potable pour les vingt-trois établissements, dont les dix ont été déjà inaugurés. Pour lui, l’eau est au cœur du développement durable. Le manque d’accès à l’eau dite potable, et à l’assainissement a des conséquences sur l’éducation des enfants. Les maladies liées à l’eau contaminée sont une cause importante d’absentéisme scolaire. Ainsi, fournir aux établissements scolaires de l'eau potable encourage l'hygiène,  prévient  les maladies et garantit les meilleures conditions d'étude pour les enfants. C’est dans cette optique qu’un projet visant à renforcer l'approvisionnement en eau potable de ces établissements a été mis sur les rails, à la suite d’un programme d’emploi. Dans le passé, des tables-bancs ont été déjà offerts, mais après un constat les élèves, en particulier dans les écoles publiques, ont des problèmes d'eau lorsqu'ils vont à l'école. Ils n'ont qu'une petite quantité d'eau dans leurs bouteilles en plastique pour satisfaire leur soif et se laver. Suppresseurs installés Ainsi, le projet a priorisé les vingt-trois écoles publiques de la ville d'Antsiranana, dont dix ont été déjà inaugurées auparavant et treize autres pendant cette semaine. Outre les établissements primaires et secondaires (EPP et CEG), des lycées et le Centre de formation féminine du quartier Chicago-Soafeno ont également bénéficié de ce projet. Ce centre forme des étudiants en cuisine et en pâtisserie, mais il est privé d’eau. Les plus heureux sont les élèves et enseignants de l'EPP Labigorgne -Tanambao-4, qui n'ont jamais vu d'eau jusqu'à ce que ce projet voie le jour. En raison des difficultés rencontrées dans certaines écoles, des suppresseurs y ont été installés. « Par moments, certains établissements sont privés d'eau pendant trois jours. C'est pourquoi nous avons cherché une autre solution en installant ces suppresseurs », a affirmé le député. Il a, en outre, expliqué que le système utilisé est l'installation d'un réservoir Makiplast de 1000 litres avec six robinets. Chaque infrastructure est équipée d'un moteur qui remplit le réservoir lorsque le débit et la pression sont suffisants avant l’utilisation. Mais pour ceux qui en ont vraiment besoin, un bassin souterrain de 1 500 litres a également été établi pour stocker l'eau. Une pompe pourrait être actionnée afin d’assurer la pression jusqu’au grand réservoir.
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