Difficulté. Le président du Syndicat des inspecteurs des domaines et de la propriété foncière de Madagascar (SIDPMF), Vonjy Razafindratsimba, a révélé que « le faux et usage de faux gagne du terrain, notamment, dans la préparation et la délivrance des actes de décès et de notoriété qui s’avèrent difficiles, à défaut de témoin », depuis la gratuité de la mutation par succession, qui a débuté en 2016. « Des centaines de pièces falsifiées ont été découvertes et confisquées, depuis », indique-t-il. C’était, jeudi, lors de la clôture de l’assemblée générale du SIDPMF, qui s’est tenue pendant deux jours au Live Hôtel Andavamamba. Comme explication, Vonjy Razafindratsimba avance que « beaucoup d’ héritiers ne disposent pas des pièces exigées et ont du mal à s’en procurer. Les profiteurs exploitent cette situation ». Pour y remédier, le service des domaines envisage le renforcement de la collaboration avec le ministère qui se charge de la délivrance des ces actes. II tient également à bloquer l’intervention de ces profiteurs, par le port de badge en bonne et due forme de ses personnels. Par ailleurs, le SIDPFM invite les victimes à porter plainte. « Le service des domaines peut leur fournir les pièces confisquées, pour servir de preuve », rassure-t-il. Depuis le lancement de cette opération, aux alentours de 9 700 demandes de mutation ont été accordées. Cette mutation se prolongera jusqu’en juin 2017, et quelque 800 dossiers sont en cours de traitement. Miangaly Ralitera
Difficulté. Le président du Syndicat des inspecteurs des domaines et de la propriété foncière de Madagascar (SIDPMF), Vonjy Razafindratsimba, a révélé que « le faux et usage de faux gagne du terrain, notamment, dans la préparation et la délivrance des actes de décès et de notoriété qui s’avèrent difficiles, à défaut de témoin », depuis la gratuité de la mutation par succession, qui a débuté en 2016. « Des centaines de pièces falsifiées ont été découvertes et confisquées, depuis », indique-t-il. C’était, jeudi, lors de la clôture de l’assemblée générale du SIDPMF, qui s’est tenue pendant deux jours au Live Hôtel Andavamamba. Comme explication, Vonjy Razafindratsimba avance que « beaucoup d’ héritiers ne disposent pas des pièces exigées et ont du mal à s’en procurer. Les profiteurs exploitent cette situation ». Pour y remédier, le service des domaines envisage le renforcement de la collaboration avec le ministère qui se charge de la délivrance des ces actes. II tient également à bloquer l’intervention de ces profiteurs, par le port de badge en bonne et due forme de ses personnels. Par ailleurs, le SIDPFM invite les victimes à porter plainte. « Le service des domaines peut leur fournir les pièces confisquées, pour servir de preuve », rassure-t-il. Depuis le lancement de cette opération, aux alentours de 9 700 demandes de mutation ont été accordées. Cette mutation se prolongera jusqu’en juin 2017, et quelque 800 dossiers sont en cours de traitement. Miangaly Ralitera