MÉTEO - Cheneso reprend des forces dans le canal de Mozambique


Cheneso a entamé sa phase de réintensification. Elle évolue à une centaine de kilomètres des côtes Ouest, Sud-Ouest. La tempête tropicale reprend force, dans le canal de Mozambique. Ce système est passé d’une dépression tropicale, à une Tempête tropicale modérée, hier. Cheneso évolue non loin de nos côtes. La vigilance verte est, de ce fait, en vigueur au Centre-Ouest et au Sud-Ouest. « L’œil du système a été localisé à 180 km à l’Ouest Nord-Ouest de Morondava, vers 15 heures. Le vent moyen est estimé à 80 km/h et les rafales, de 110 km/h. Ainsi, il se pourrait bien que des rafales de 50 à 80 km influenceraient les districts de Toliara I et II, de Morombe, de Manja, de Morondava et de Belon’i Tsiribihina », communique la direction générale de la Météorologie, dans un bulletin cyclonique spécial. Avec cette réintensification de Cheneso, les impacts déjà observés dans le Nord-Ouest risquent de s’aggraver. Forte tempête tropical De fortes pluies sont attendues dans les régions de Melaky, de Menabe, d’Atsimo Andrefana, de Boeny, de Sofia, de Betsiboka, de Fitovinany, et d’Atsimo Atsinanana. Une quantité de pluie de 40 à 80 mm/h sont à prévoir dans ces régions, jusqu’à demain. Cheneso ne s’éloignera pas des côtes Ouest et Sud-Ouest, dans les cinq jours à venir. « Elle est restée quasi-stationnaire, durant les six dernières heures. Elle se déplace avec une vitesse de 4 km/h. Et devrait évoluer à plus de 100 km/h des littoraux Ouest, pour les cinq jours à venir », indique la Météo. Cheneso a atterri dans le district d’Antalaha, le 19 janvier, au stade de Forte tempête tropicale. Elle a traversé plusieurs régions, du Nord-Est au Centre-Ouest, pendant quatre jours, et a laissé de lourds dégâts humains et matériels. Elle est ressortie en mer près de Morondava, lundi. Dans les prévisions à long terme, la Météo a prévu un déplacement du système, vers le Sud. « Il n’y a pas de risque qu’elle touche terre, à nouveau », affirme le directeur général du Bureau national de la gestion des risques et de catastrophes (BNGRC), Olivier Elack.  
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