Épidémie de coronavirus - Six morts, quatre cent quarante nouveaux cas


Deux cent soixante dix neuf décès et dix-huit mille sept cents cas confirmés en dix mois. L’épidémie de coronavirus continue de plus belle. La deuxième vague du coronavirus? L’État ne l’a pas encore déclarée. Mais les chiffres sur les nouveaux porteurs du virus, le nombre des morts liés à la maladie et celui des personnes qui présentent la forme grave de la maladie, ne cessent d’augmenter, en trois semaines. Six morts, quatre cent quarante-deux nouveaux cas et trente-neuf formes graves recensés, entre le 16 et le 22 janvier, contre six décès et trois cents nouveaux cas, du 9 au 15 janvier, et cinq décès et deux cent trente nouveaux cas, entre le 2 et le 8 janvier. Outre la hausse générale des cas, les régions qui enregistrent des malades sous-traitements augmentent. Analamanga est encore l’épicentre de la maladie. Deux cent cinquante-deux nouveaux cas sont recensés, en une semaine. Trois des porteurs du virus décédés sont notifiés à Analamanga et dix-sept formes graves sont prises en charge dans les hôpitaux d’Antananarivo. Prévisible La région de Matsiatra Ambony est en deuxième place, avec soixante nouveaux porteurs du virus, et deux décès. Atsinanana enregistre cinquante cinq nouveaux cas. Amoron’i Mania a trente-et-un nouveaux porteurs du virus. Des nouveaux cas sont, aussi, enregistrés à Vakinankaratra, à Atsimo Andrefana, à Boeny, à Menabe, à Analanjirofo, à Vatovavy Fitovinany, à Anosy et à Sava. Le ministère de la Santé publique avait annoncé que cette hausse a été prévisible, après les fêtes de fin d’année lors desquelles, les gestes barrières ont été fortement bafouées. Le ministre de la Santé publique, le professeur Hanitrala Jean Louis Rakoto­vao avait déclaré, lors de la première semaine de la hausse des cas, que la situation est maîtrisée, mais les chiffres montrent que la maladie se propage. Des équipes du ministère de la Santé publique travaillent d’arrache-pied pour détecter tous les porteurs du virus, notamment, ceux qui ont été en contact avec les cas testés positifs, avec le « tracing contact ». Mais à eux seuls, ces agents du ministère de la Santé publi­que n’arriveront pas à freiner la propagation de ce virus. Il s’agit d’une lutte multi-sectorielle et chacun a sa part de responsabilité. Ce virus continuera à circuler, mais si tout le monde respecte les mesures sanitaires, comme le port de masque permanent, le lavage des mains avec du savon, la distanciation physique, il ne se transmettra pas. Un reconfinement sera inévitable, si le nombre des cas, notamment, les cas graves, continue à augmenter, car nos infrastructures sanitaires, le matériel nécessaire pour la prise en charge des cas graves et les ressources humaines sont limitées. Lors de la première épidémie, les hôpitaux ont été débordés.  
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