Kidnapping - Toute une famille démasquée et poursuivie


Incriminée pour au moins deux rapts, toute une famille a été incarcérée. Un oncle et son neveu écroués récemment ont perçu 60 millions d’ariary, leur part de rançon. De haute lutte. Les forces de l’ordre ont frappé d’une main de fer contre les kidnappeurs en ce début d’année avec déjà l’arrestation de cinq présumés ravisseurs par la gendarmerie et deux par la police. Six sont, en tout, mis en prison, dont deux depuis avant-hier. Les autres ont obtenu une liberté provisoire. Leur présumé chef, en cavale depuis la fusillade meurtrière du 16 août 2018, à Anosivavaka, a été abattu après agression d’un gendarme et tentative de fuite, le 10 janvier à Manjakan­driana. Selon les informations judiciaires, tous ces prévenus appartiennent à une seule famille qui s’enrichissait sur le dos des victimes indiennes. Mis à part les comparses, ils sont père, mère, fils et oncle. Ces deux derniers qui se sont fait piéger par la brigade criminelle de quatrième section (BC4), à Ampitatafika et à Tanjombato, le 13 janvier, ont participé au rapt de Navaze Veldjee de Vel’Optic, en décembre 2019, à Soavim­bahoaka. Leur arrestation vient après celle de cinq personnes, les 7, 9 et 10 janvier, par la section des recherches criminelles de la gendarmerie de Fiadanana. Arsenal La BC4 et la police scientifique ont, de leur côté, mené une enquête. Elles ont été informées de l’identité de ces deux ravisseurs trempés dans les enlèvements dirigés par le caïd tué. « L’un, âgé de 26 ans, est le fils de ce défunt et l’autre, 40 ans, son frère. L’un d’eux était le propriétaire d’une Hyundai Rexton blanche utilisée pour embarquer leur proie. Il détenait et cachait également l’arsenal déployé dans leurs activités criminelles. Et c’est encore lui qui était inscrit sur le numéro de téléphone avec lequel le gang a communiqué avec la famille des victimes pour réclamer une rançon », révèle la police. Après avoir été arrêtés, ces deux suspects de la BC4 ont été soumis au feu roulant des questions où ils ont tout avoué. Ils ont reconnu avoir touché un montant de 60 millions d’ariary, leur part de butin. « La mère de l’un se trouve, elle aussi, maintenant en prison pour complicité dans des enlèvements contre rançon. L’équipe dont elle faisait partie avait jeté son dévolu sur Sabir Molou, le propriétaire de la Phar­macie Principale, le 14 octobre 2018, et deux fois sur Navaze Veldjee, le 24 mai 2018 et le 13 décembre 2019. Ces victimes ont été relâchés contre rançons », selon les indiscrétions.
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