Attendre et croire


Les chrétiens vont célébrer la plus grande fête de leur communauté voire de la planète. Plus que l’anniversaire de la naissance de Jésus de Nazareth que le monde entier célébre, c’est la foi au retour promis de celui qui dit-on, a fait succéder le jour à la nuit qui anime ses partisans. L’attente a été déjà longue et jusqu’ ici on n’a aucune certitude de la concrétisation de la promesse. Le fait est que l’existence est de plus en plus difficile et la race humaine n’a jamais été aussi menacée. Tout se complique d’une année à l’autre et on ne voit pas comment renverser la situation. Le climat se réchauffe de plus en plus sans que le monde, soumis à la nécessité impérieuse de croissance pour nourrir la planète, s’en soucie. La pluie se raréfie et la sécheresse gagne chaque année de nouveaux territoires. Madagascar est concrètement frappé de plein fouet par les conséquences des bêtises humaines à travers la déforestation, les feux de brousse, la chasse aux espèces rares. Combien d’année encore pourrons-nous tenir? Combien d’année on a comme réserve d’eau? La situation est déjà plus que grave. La rareté de la pluie est conjuguée à un tarissement des sources et à un assèchement des nappes phréatiques. On n’a jamais imaginé qu’un jour une ville comme Tana vit le même drame que les habitants d’Ambovombe en priant vainement au pied d’une borne fontaine pour avoir de l’eau. Dieu semble ne plus écouter. Au contraire, outre l’épuisement des ressources nécessaires pour l’existence humaine, tout un tas de problèmes vient compliquer la situation. La propagation de la Covid-19 aurait certes des liens avec la détérioration du climat. Après le Sida qui continue de faire des ravages et le palu qui reste la pandémie la plus mortelle au monde, la planète terre se débat comme elle peut contre le coronavirus sans grand résultat. Mais Noël rappelle que tant qu’il existe une vie, il y a de l’espoir. Mais la conviction risque d’être insuffisante pour surmonter une montagne de problèmes.
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