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Quand fête de la nativité rime avec bouchon, la capitale ne semble pas y échapper même après les solutions avancées afin de fluidifier la circulation. Deux jours avant la fête de Noël, les bouchons de trois heures de temps voire plus ont été au rendez-vous hier, dans toute la capitale. C’est le cas à Behoririka et Analakely. Les marchands jonchant les rues à Behoririka, et d’un autre côté les stands et fêtes foraines du côté d’Analakely empêchent la fluidité de la circulation au niveau de ces parties considérées comme centre névralgique de la capitale. « L’embouteillage est permanent presque toute l’année, mais celui-ci s’est amplifié durant cette période de fête avec les stands de fête foraine du côté d’Analakely», constate un passant. A Behoririka, avec la venue de la fête, les marchands de décorations de Noël jonchant les rues créent les bouchons partout, ce qui complique la situation. « Je suis parti de chez moi vers sept heures du matin, voulant acheter des cadeaux pour mes petits enfants. J’étais coincé dans les embouteillages durant trois heures de temps. Au départ, ainsi que lorsque je suis rentrée chez moi », témoigne Charline, une mère de famille. Les incivismes dans la circulation en rajoutent davantage. « Certaines voitures s’arrêtent partout où elles veulent, je crois que c’est ce qui engendre les bouchons», indique Rivo, un conducteur. Les transporteurs se plaignent de leur manque à gagner causés par les embouteillages. « On n’arrive même pas à faire trois tours en une journée à cause des embouteillages incessantes », regrette Faly, un chauffeur du bus 194. Avec les embouteillages qui font rage, ils se plaignent de ne pas arriver à compenser le versement à rendre au propriétaire de véhicule. Problème non résolu Toutefois, des solutions qui ont été avancées afin d’y pallier ne semblent pas être efficaces, avec l’augmentation des polices réglementant les circulations annoncées lors d’une conférence de presse, ainsi que les caméras de surveillances qui ont été implantées dans toute la ville ayant pour but de régler les problèmes d’embouteillages durant la période de fête. « Nous avons déjà octroyé le matériel nécessaire à la police dans le cadre de la régularisation de la circulation. Les agents de police de la route transmettent les informations en temps réel vers l’office des transmissions militaires de l’Etat (OTME) à Andafiavaratra», explique le Colonel Andrianavalona, Responsable au niveau de l’OTME. De leur côté, des passagers préfèrent continuer à pied pour échapper à la longue attente dans les transports en commun. « Pour rentrer, on a choisi de marcher à pied depuis Tsiazotafo vers Ampandrana. C’était plus pratique et on a gagné beaucoup de temps » explique Vony, une mère de famille. Des transports communs préférant ne pas être engloutis dedans, ont opté pour un autre itinéraire. « Au lieu de passer par Behoririka, on préfère passer du côté de Soarano puis vers Antanimena pour y échapper », explique un receveur de bus de 150.