Le Premier ministre a rappelé qu’un réseau mafieux se trouve derrière la recrudescence de vols de bovidés, mais n’a annoncé aucune action pour y mettre fin. Les pieds dans le plat. Dans son discours d'ouverture de l'atelier de réflexion sur la recherche d'une solution durable à l'insécurité et de lancement officiel de l'opération « Mazava », pour les zones centre et Sud-Est de Madagascar, à Fianarantsoa, avant-hier, Solonandrasana Olivier Mahafaly, Premier ministre, a dénoncé l'existence d'un « réseau mafieux », qui explique la difficulté de lutte contre les vols de bovidés. « (…) Il ne s'agit plus de simples vols de bovidés mais, il existe un véritable réseau mafieux », a déclaré le chef du gouvernement. Sur sa lancée, le locataire de Mahazoarivo a soutenu « certes, il ne s'agit pas de se jeter la pierre car, notre objectif est de réfléchir à une solution durable au problème mais, il faut le dire il y a, parmi nous fonctionnaires, qui sommes impliqués dans ces réseaux ». Les propos du Premier ministre ne sont, toutefois, qu'une vérité de la palisse. Le numéro 2 de l'Exécutif n'a fait que dire tout haut ce que beaucoup ne chuchotent même plus tout bas. À l'époque de l'opération « Fahalemana », de hauts responsables militaires ont déjà, ouvertement affirmé l'existence de « dahalo » en col blanc, qui contrôleraient le réseau de vols des bovidé. Éradiquer à la source L'implication de certains fonctionnaires de la base au sommet des collectivités décentralisées et instances déconcentrées, est aussi, systématiquement dénoncée par la population locale, lorsqu'ils s'épanchent sur ces razzias de bovidés. Sans parler des « protecteurs en haut lieu » qui tirent les ficelles depuis les grandes villes, et même la capitale. Jusqu'ici, toutefois, aucune décision, ni mesure n'est prise pour sévir contre ceux qui sont aux manettes de ce réseau mafieux. Les actions jusqu’ici se limitent à des coups d’arrêt et ne vont jamais plus loin. « Des zébus sont rendus à leurs propriétaires, des malfaiteurs sont arrêtés, jugés et envoyés en prison », a rappelé Solonandrasana Olivier Mahafaly, scandant que « le gouvernement agit et que l’Etat fait des efforts pour lutter contre l’insécurité ». Garry Fabrice Ranaivoson
Le Premier ministre a rappelé qu’un réseau mafieux se trouve derrière la recrudescence de vols de bovidés, mais n’a annoncé aucune action pour y mettre fin. Les pieds dans le plat. Dans son discours d'ouverture de l'atelier de réflexion sur la recherche d'une solution durable à l'insécurité et de lancement officiel de l'opération « Mazava », pour les zones centre et Sud-Est de Madagascar, à Fianarantsoa, avant-hier, Solonandrasana Olivier Mahafaly, Premier ministre, a dénoncé l'existence d'un « réseau mafieux », qui explique la difficulté de lutte contre les vols de bovidés. « (…) Il ne s'agit plus de simples vols de bovidés mais, il existe un véritable réseau mafieux », a déclaré le chef du gouvernement. Sur sa lancée, le locataire de Mahazoarivo a soutenu « certes, il ne s'agit pas de se jeter la pierre car, notre objectif est de réfléchir à une solution durable au problème mais, il faut le dire il y a, parmi nous fonctionnaires, qui sommes impliqués dans ces réseaux ». Les propos du Premier ministre ne sont, toutefois, qu'une vérité de la palisse. Le numéro 2 de l'Exécutif n'a fait que dire tout haut ce que beaucoup ne chuchotent même plus tout bas. À l'époque de l'opération « Fahalemana », de hauts responsables militaires ont déjà, ouvertement affirmé l'existence de « dahalo » en col blanc, qui contrôleraient le réseau de vols des bovidé. Éradiquer à la source L'implication de certains fonctionnaires de la base au sommet des collectivités décentralisées et instances déconcentrées, est aussi, systématiquement dénoncée par la population locale, lorsqu'ils s'épanchent sur ces razzias de bovidés. Sans parler des « protecteurs en haut lieu » qui tirent les ficelles depuis les grandes villes, et même la capitale. Jusqu'ici, toutefois, aucune décision, ni mesure n'est prise pour sévir contre ceux qui sont aux manettes de ce réseau mafieux. Les actions jusqu’ici se limitent à des coups d’arrêt et ne vont jamais plus loin. « Des zébus sont rendus à leurs propriétaires, des malfaiteurs sont arrêtés, jugés et envoyés en prison », a rappelé Solonandrasana Olivier Mahafaly, scandant que « le gouvernement agit et que l’Etat fait des efforts pour lutter contre l’insécurité ». Garry Fabrice Ranaivoson