Région Diana - Mise à jour du plan de contingence régional


Chaque année la région Diana est particulièrement exposée aux cyclones intenses qui se forment dans l’océan Indien et dans le Canal du Mozambique. Des mesures s’imposent. La région Diana se trouve sous l’influence de la zone de con­vergence intertropicale qui peut entraîner de très fortes pluies et causer des inondations. Chaque année, ces phénomènes na­turels causent des dégâts incommensurables, notamment la destruction des maisons, des pertes en vies humaines, des pertes d’animaux et de biens énormes. Face à cette situation déplorable , le BNGRC ou Bureau national de gestion des risques et des catastro­phes, en partenariat avec le projet MIARO, a déjà élaboré, depuis l’année dernière, un plan de contingence intitulé « La gestion des risques et des catastrophes est l'affaire de tous, même des enfants ! ». Ce projet a pour objectif de renforcer la capacité de la population de la région à faire face à ces aléas hydrométéorologiques tout en mettant en pratique le slogan « Izay tsara fiomanana tsy tampohan-doza » (Ceux qui savent se préparer seront à l’abri du danger). Étant un outil opérationnel destiné à la préparation et à la réponse aux catastro­phes, le plan de contingence nécessite une mise à jour car la situation évolue suivant le temps. La délocalisation des actions de gestion des risques et catastrophes permet ainsi de réduire les dégâts causés et d’apporter des réponses rapides suivant le degré de risques et catastrophes évalué. Plusieurs scenarii D’où l’organisation d’un atelier dans la capitale du Nord, semaine dernière, afin de renforcer le mécanisme de coordination des actions de veille, de préparation, d’alerte et de réponses aux catastrophes dans la région Diana. Ce, avec les acteurs humanitaires au niveau local. « Le plan de contingence national ou régional doit être mis à jour chaque année pour mieux répondre aux besoins , mais comme les moyens de l’état sont limités face à l’ampleur des tâches, il fait appel aux partenaires pour la réalisation du projet dont celui de Miaro, consortium de l’Humanité et Inclusion et Care International » a précisé Haja Rasoaloa­rinjaka, chef de service des réponses humanitaires au sein du BNGRC. Durant les trois jours d’information et de partage, les participants ont assisté à une série de présentations suivie de l'identification des scenarii relatifs aux aléas qui surviennent souvent, notamment les incendies, les cyclones, les inondations et les épidémies. La rencontre a également permis à l’organisation de procéder au renforcement de capacité et prises de responsabilités des structures de gestion des risques et des catastrophes déjà mises en place au niveau des districts dans la zone d’intervention du projet MIARO. « Certes le projet Miaro est orienté à renforcer les capacités de préparation et de réponse des institutions et des populations pour mieux faire face à des catastrophes , mais pour réussir ce pari, tous les acteurs aussi bien du secteur humanitaire que du développement doivent faire face à la question de gestion des urgences, particulièrement en termes de préparation d’une réponse efficace en cas de catastrophe. Que tout le monde soit responsable » a lancé Marine Sicre , chef du projet MIARO dans les régions Diana, Betsiboka et Boeny. La formation s’est termi­née par un exercice de simulation.
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