La quatrième éruption de l’année 2018 s’inscrit d’ores et déjà comme l’une des plus longues de ces quelques dernières années après avoir dépassé la durée moyenne « classique » des éruptions du piton de la Fournaise, de l’ordre de trois semaines. L’éruption du 15 septembre se poursuit désormais presque silencieusement dans le Sud-Ouest de l’enclos et ce n’est plus la très grosse affluence sur le sentier du piton de Bert. Si le niveau de l’éruption peut sembler « bas » à des spectateurs situés à plus de deux kilomètres du site éruptif, elle conserve son rythme de croisière néanmoins. «L’intensité du trémor volcanique (indicateur de l’intensité éruptive en surface) est relativement stable depuis plusieurs jours », indique l’Observatoire volcanologique du piton de la Fournaise (OVPF). Le cône éruptif n’émet plus de projections depuis le début du mois. Les coulées circulent en tunnels le plus souvent, à l’exception de résurgences visibles surtout au lever du jour ou en fin de journée. Le champ de lave qui s’est mis en place sur près de trois kilomètres carrés fourmille alors d’incandescences de tailles diverses et surtout variables d’une heure à l’autre. Elle se concentrent actuellement en aval du cône éruptif, le front de coulée, en direction du Nez coupé du Tremblet, étant figé après avoir repris brièvement sa progression il y a une quinzaine de jours. Mieux vaut s’armer de jumelles. «Une inflation (gonflement) de l’édifice est toujours enregistrée, continue d’écrire l’OVPF depuis plusieurs semaines. Cette inflation témoigne de la mise en pression d’une source localisée sous les cratères sommitaux (Bory-Dolomieu) à 1-1,5 km de profondeur, liée à la réalimentation du réservoir superficiel par du magma plus profond ». En avril dernier, l’éruption du piton Jasmin a duré trente cinq jours, en juillet 2017 celle du piton Delmond s'était étirée sur quarante cinq jours et en août 2015, l’éruption du piton Kalla et Pélé s’était étalée sur près de soixante dix jours en trois phases successives sur le même site. © JIR
La quatrième éruption de l’année 2018 s’inscrit d’ores et déjà comme l’une des plus longues de ces quelques dernières années après avoir dépassé la durée moyenne « classique » des éruptions du piton de la Fournaise, de l’ordre de trois semaines. L’éruption du 15 septembre se poursuit désormais presque silencieusement dans le Sud-Ouest de l’enclos et ce n’est plus la très grosse affluence sur le sentier du piton de Bert. Si le niveau de l’éruption peut sembler « bas » à des spectateurs situés à plus de deux kilomètres du site éruptif, elle conserve son rythme de croisière néanmoins. «L’intensité du trémor volcanique (indicateur de l’intensité éruptive en surface) est relativement stable depuis plusieurs jours », indique l’Observatoire volcanologique du piton de la Fournaise (OVPF). Le cône éruptif n’émet plus de projections depuis le début du mois. Les coulées circulent en tunnels le plus souvent, à l’exception de résurgences visibles surtout au lever du jour ou en fin de journée. Le champ de lave qui s’est mis en place sur près de trois kilomètres carrés fourmille alors d’incandescences de tailles diverses et surtout variables d’une heure à l’autre. Elle se concentrent actuellement en aval du cône éruptif, le front de coulée, en direction du Nez coupé du Tremblet, étant figé après avoir repris brièvement sa progression il y a une quinzaine de jours. Mieux vaut s’armer de jumelles. «Une inflation (gonflement) de l’édifice est toujours enregistrée, continue d’écrire l’OVPF depuis plusieurs semaines. Cette inflation témoigne de la mise en pression d’une source localisée sous les cratères sommitaux (Bory-Dolomieu) à 1-1,5 km de profondeur, liée à la réalimentation du réservoir superficiel par du magma plus profond ». En avril dernier, l’éruption du piton Jasmin a duré trente cinq jours, en juillet 2017 celle du piton Delmond s'était étirée sur quarante cinq jours et en août 2015, l’éruption du piton Kalla et Pélé s’était étalée sur près de soixante dix jours en trois phases successives sur le même site. © JIR