Un rendez-vous assez exceptionnel entre les poètes du « Faribolana Sandratra » et le public s'est tenu samedi après-midi. Une nouvelle séance de lecture poétique qui s'annonçait atypique et néanmoins garnie d'humour et d'une pointe d'ironie, s'est ainsi découvert au public du Cercle Germano-Malgache (CGM). C'est ainsi que « Resakalika » s'est présenté de la part des membres de ce cercle de poètes, le temps d'un instant. Si l'on était longtemps habitué à la thématique de l'amour dans toute sa splendeur de la part des poètes du « Faribolana Sandratra », cette fois-ci, la satyre ainsi que la caricature en vers et en prose se sont gentiment découvertes sur la scène du CGM. « Resakalika » signifiant mot pour mot « Dialogue de chien » dans la langue de Molière a d'entrée amusé la galerie, à l'instar de ce poème de Riambola Mitia qui affirmait que « Les poètes sont des chiens, émotifs et taquins, partageant leurs inspirations à travers ses aboiements ». Ils sont donc une bonne dizaine à se succéder sur la scène pour ce spectacle littéraire et poétique qui relate cette vie de chien qui pèse dans la société. « Où penses-tu aller demain, porté par ton inconscience et te laissant égaré Poursuivi par un chien qui en a assez de ton insouciance et de cette vie que tu lui a proposé », cite entre autres le poète Eugène Ranoe. Au delà d'être une ode au meilleur ami de l'homme, « Resakalika » illustre ainsi une vision ironique de la société à travers la poésie. De quoi émerveiller amplement le public, mais aussi de proposer une vision particulière plus contrastée de la vie en générale. Entre pessimisme et optimisme, sérieux et autodérision, « Resakalika » a amusé et conscientisé l'auditoire du « Faribolana Sandratra » à l'occasion. Andry Patrick Rakotondrazaka
Un rendez-vous assez exceptionnel entre les poètes du « Faribolana Sandratra » et le public s'est tenu samedi après-midi. Une nouvelle séance de lecture poétique qui s'annonçait atypique et néanmoins garnie d'humour et d'une pointe d'ironie, s'est ainsi découvert au public du Cercle Germano-Malgache (CGM). C'est ainsi que « Resakalika » s'est présenté de la part des membres de ce cercle de poètes, le temps d'un instant. Si l'on était longtemps habitué à la thématique de l'amour dans toute sa splendeur de la part des poètes du « Faribolana Sandratra », cette fois-ci, la satyre ainsi que la caricature en vers et en prose se sont gentiment découvertes sur la scène du CGM. « Resakalika » signifiant mot pour mot « Dialogue de chien » dans la langue de Molière a d'entrée amusé la galerie, à l'instar de ce poème de Riambola Mitia qui affirmait que « Les poètes sont des chiens, émotifs et taquins, partageant leurs inspirations à travers ses aboiements ». Ils sont donc une bonne dizaine à se succéder sur la scène pour ce spectacle littéraire et poétique qui relate cette vie de chien qui pèse dans la société. « Où penses-tu aller demain, porté par ton inconscience et te laissant égaré Poursuivi par un chien qui en a assez de ton insouciance et de cette vie que tu lui a proposé », cite entre autres le poète Eugène Ranoe. Au delà d'être une ode au meilleur ami de l'homme, « Resakalika » illustre ainsi une vision ironique de la société à travers la poésie. De quoi émerveiller amplement le public, mais aussi de proposer une vision particulière plus contrastée de la vie en générale. Entre pessimisme et optimisme, sérieux et autodérision, « Resakalika » a amusé et conscientisé l'auditoire du « Faribolana Sandratra » à l'occasion. Andry Patrick Rakotondrazaka