De la région du Bongolava à celle du Vakinankaratra, le soutien du gouvernement japonais aux agriculteurs malgaches est palpable. La pisciculture, la riziculture, la formation et même la protection de l’environnement bénéficient de ce coup de pouce nippon. Dans ses régions d’interventions, l’approche « Seikatsu Kaizen », s’intègre facilement dans la vie quotidienne de ces paysans. « Nous avons appris beaucoup de choses avec cette approche. Plus besoin de demander des aides externes, il faut utiliser les ressources disponibles sur place », a expliqué Jean de Dieu Rambolazafy, un pisciculteur de Mandrosoarivo, de la commune Tsiroanomandidy Fihaonana de la région du Bongolava. Ce père de famille a débuté ses activités avec quelques poissons capables de produire jusqu’à 3000 alevins par an, il y a quatre ans de cela. Mais depuis que les « Japonais » sont arrivés, il est capable de fournir des « alevins » à une grande partie de la région du Bongolava avec une production annuelle de 15000 alevins. Développement durable C’est le même son de cloche à Betafo où les quelques familles de paysans de la coopérative Safidy d’Ampamelomana de la commune rurale Alakamisy Anativato ont choisi d’adopter cette approche « japonaise » pour améliorer leurs activités. « L’élevage de canards de foie gras, la gestion du budget familial, la protection de l’environnement ainsi que le développement du tourisme villageois ont été touché par cette approche. Plus de 70 foyers de cette localité ont choisi d’utiliser cette méthode Seikatsu Kaizen », soutient, pour sa part Jean de Jésus de cette localité du district de Betafo, à une dizaine de kilomètres de la ville d’Antsirabe. Côté riziculture, les résultats sont probants. De nombreux paysans ont adopté cette méthode de riziculture introduit par le Japon à Madagascar. « Madagascar et Japon partagent la même caractéristique de se baser sur la riziculture. Nos perspectives sont pour le secteur rural et nous contribuons au développement rural et durable. Je pense que l’agro industrie est l’un des secteurs les plus promoteurs, le Papriz propose de développer les chaînes d’approvisionnement du marketing des rizicultures pour que les agriculteurs puissent vendre leurs produits agricoles au marché mondial », a déclaré Ichiro Ogasawara, Ambassadeur du Japon à Madagascar lors d’une visite effectuée à Antsirabe vendredi dernier. Lova Rafidiarisoa
De la région du Bongolava à celle du Vakinankaratra, le soutien du gouvernement japonais aux agriculteurs malgaches est palpable. La pisciculture, la riziculture, la formation et même la protection de l’environnement bénéficient de ce coup de pouce nippon. Dans ses régions d’interventions, l’approche « Seikatsu Kaizen », s’intègre facilement dans la vie quotidienne de ces paysans. « Nous avons appris beaucoup de choses avec cette approche. Plus besoin de demander des aides externes, il faut utiliser les ressources disponibles sur place », a expliqué Jean de Dieu Rambolazafy, un pisciculteur de Mandrosoarivo, de la commune Tsiroanomandidy Fihaonana de la région du Bongolava. Ce père de famille a débuté ses activités avec quelques poissons capables de produire jusqu’à 3000 alevins par an, il y a quatre ans de cela. Mais depuis que les « Japonais » sont arrivés, il est capable de fournir des « alevins » à une grande partie de la région du Bongolava avec une production annuelle de 15000 alevins. Développement durable C’est le même son de cloche à Betafo où les quelques familles de paysans de la coopérative Safidy d’Ampamelomana de la commune rurale Alakamisy Anativato ont choisi d’adopter cette approche « japonaise » pour améliorer leurs activités. « L’élevage de canards de foie gras, la gestion du budget familial, la protection de l’environnement ainsi que le développement du tourisme villageois ont été touché par cette approche. Plus de 70 foyers de cette localité ont choisi d’utiliser cette méthode Seikatsu Kaizen », soutient, pour sa part Jean de Jésus de cette localité du district de Betafo, à une dizaine de kilomètres de la ville d’Antsirabe. Côté riziculture, les résultats sont probants. De nombreux paysans ont adopté cette méthode de riziculture introduit par le Japon à Madagascar. « Madagascar et Japon partagent la même caractéristique de se baser sur la riziculture. Nos perspectives sont pour le secteur rural et nous contribuons au développement rural et durable. Je pense que l’agro industrie est l’un des secteurs les plus promoteurs, le Papriz propose de développer les chaînes d’approvisionnement du marketing des rizicultures pour que les agriculteurs puissent vendre leurs produits agricoles au marché mondial », a déclaré Ichiro Ogasawara, Ambassadeur du Japon à Madagascar lors d’une visite effectuée à Antsirabe vendredi dernier. Lova Rafidiarisoa