Lobby ou pression des étals. Le fait est que le gouvernement a décidé de faire machine arrière quant à la mise en place des mesures correctives commerciales provisoires. Le directeur général de l’Autorité en charge des mesures correctives commerciales Barthelemy a fait savoir au téléphone que l’annulation des mesures provisoires sera officialisée ce jour. Les pourparlers préliminaires autour de la mise en place de ces dispositifs, sur fond de hausse de prix des produits de première nécessité, a donc débouché sur une première victoire pour les importateurs. Le directeur général de l’ANMCC a toutefois indiqué que les enquêtes se poursuivent malgré tout. «Ce sera après les enquêtes qu’on pourra déterminer s’il faut maintenir les mesures préconisées, s’il faut les modifier ou s’il faut tout simplement les abandonner, cette fois définitivement », a-t-il souligné. Août dernier, il a été annoncé que les savons en morceau, les huiles de table végétales et les lubrifiants moteurs auraient dû être frappés de droits de douanes additionnels de 34%, 21% et 19% au 1er septembre. Après les premières consultations publiques et une âpre bataille de communication, les mesures n’ont jamais été appliquées pour être finalement abandonnées. Cela n’a cependant pas empêché les prix d’augmenter sur les étals. Le ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat s’active d’ailleurs toujours à déterminer les vraies raisons de cette hausse. Deux pas en arrière Barthélémy a souligné que la bonne marche des enquêtes nécessite l’implication de toutes les parties prenantes. Dans ce sens, il a fait savoir que les pays exportateurs de ces produits ont déjà manifesté officiellement leur disposition à participer aux investigations. Il s’agit, entre autres, de l’Égypte, de Maurice ou encore de l’Arabie Saoudite. «C’est positif pour l’ANMCC, car nous pourrons avancer avec ces éléments supplémentaires», a-t-il précisé. La nouvelle ne devrait évidemment pas ravir les industriels malgaches, avec en tête la Savonnerie Tropicale, à travers son directeur des ventes, Henintsoa Rakotomanga. «C’était une possibilité qu’ils n’appliquent pas les mesures. De toute façon c’était trop tard. Les importateurs avaient eu le temps d’importer massivement depuis », a-t-il déploré au téléphone. «Il n’y a rien à dire. On fait un pas en avant puis deux autres en arrière», a-t-il ajouté, dépité, soulignant l’absence d’une réelle volonté de changer les choses. Motif d’espoir, il a cependant indiqué que la poursuite des enquêtes devrait permettre de lever le voile sur les éventuelles malversations au niveau des importations. «C’est la moitié d’une bonne nouvelle. On verra la suite».
Lobby ou pression des étals. Le fait est que le gouvernement a décidé de faire machine arrière quant à la mise en place des mesures correctives commerciales provisoires. Le directeur général de l’Autorité en charge des mesures correctives commerciales Barthelemy a fait savoir au téléphone que l’annulation des mesures provisoires sera officialisée ce jour. Les pourparlers préliminaires autour de la mise en place de ces dispositifs, sur fond de hausse de prix des produits de première nécessité, a donc débouché sur une première victoire pour les importateurs. Le directeur général de l’ANMCC a toutefois indiqué que les enquêtes se poursuivent malgré tout. «Ce sera après les enquêtes qu’on pourra déterminer s’il faut maintenir les mesures préconisées, s’il faut les modifier ou s’il faut tout simplement les abandonner, cette fois définitivement », a-t-il souligné. Août dernier, il a été annoncé que les savons en morceau, les huiles de table végétales et les lubrifiants moteurs auraient dû être frappés de droits de douanes additionnels de 34%, 21% et 19% au 1er septembre. Après les premières consultations publiques et une âpre bataille de communication, les mesures n’ont jamais été appliquées pour être finalement abandonnées. Cela n’a cependant pas empêché les prix d’augmenter sur les étals. Le ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat s’active d’ailleurs toujours à déterminer les vraies raisons de cette hausse. Deux pas en arrière Barthélémy a souligné que la bonne marche des enquêtes nécessite l’implication de toutes les parties prenantes. Dans ce sens, il a fait savoir que les pays exportateurs de ces produits ont déjà manifesté officiellement leur disposition à participer aux investigations. Il s’agit, entre autres, de l’Égypte, de Maurice ou encore de l’Arabie Saoudite. «C’est positif pour l’ANMCC, car nous pourrons avancer avec ces éléments supplémentaires», a-t-il précisé. La nouvelle ne devrait évidemment pas ravir les industriels malgaches, avec en tête la Savonnerie Tropicale, à travers son directeur des ventes, Henintsoa Rakotomanga. «C’était une possibilité qu’ils n’appliquent pas les mesures. De toute façon c’était trop tard. Les importateurs avaient eu le temps d’importer massivement depuis », a-t-il déploré au téléphone. «Il n’y a rien à dire. On fait un pas en avant puis deux autres en arrière», a-t-il ajouté, dépité, soulignant l’absence d’une réelle volonté de changer les choses. Motif d’espoir, il a cependant indiqué que la poursuite des enquêtes devrait permettre de lever le voile sur les éventuelles malversations au niveau des importations. «C’est la moitié d’une bonne nouvelle. On verra la suite».