Antsahamanitra : Deux bandits exécutés par balles


Un gang a échangé des tirs avec la police, hier, à Antsahamanitra où l’un de ses membres a été tué sur le coup, puis un autre à Ampefiloha. Témoignages. Deux bandits sont morts sans révéler un secret, hie r matin entre 9 et 9h 15. Leur gang composé de quatre femmes et huit hommes, faisant usage d’un cross, un scooter et deux motos de compétition Bol d’ora projeté d’opérer un braquage. Ils ont ciblé un particulier qui allait effectuer un transfert d’argent auprès d’une banque, mais le service anti-gang (SAG) l’a dissuadé en pleine rue, à Antsahamanitra. Les femmes, dans ce groupe de brigands, portent les armes et les passent aux hommes une fois l’action commencée, selon la police. Cette fois-ci, leur plan dont le SAG a été informé à temps, ne s’est pas déroulé comme ils l’ont concocté. Qui plus est, ils ont été guettés depuis quelques jours et ont finalement été coincés sur la route pavée d’Antsahamanitra. Sans ménagement, ils ont ouvert le feu, mais les policiers étant déjà prêts à les traquer ont riposté. Sur le moment, l’un d’eux est frappé par les projectiles et est décédé, tandis que deux éléments du SAG ont été blessés, dont l’un en pleine tête. Les autres malfrats ont démarré en trombe pour vider les lieux. Le motocross, le scooter et un pistolet ont été saisis. À bout portant Cette fusillade a semé la panique chez les riverains. Il n’y a eu aucun préjudice et rien n’a été volé dans ce déluge de tirs, précise le commissaire divisionnaire de police Dany Marius Rakoto­zanany, le directeur général de la police nationale (DGPN). Peu après, trois fuyards étant parmi le gang, ont été aperçus à Ampefiloha, poursuivis à pieds par deux policiers armés. « J’ai cru, en voyant les uns courir après les autres, que c’était pour plaisanter. Mais, j’ai été affolée dès qu’un coup de feu a résonné. J’ai un client à mon côté et n’ai pu l’abandonner avec mes marchandises. Nous sommes restés figés », décrit une vendeuse, installée à côté du chemin de fer. « Je ne veux plus me rappeler de cette scène macabre. Les policiers ont tiré une deuxième fois qui a frappé le pied de l’un des fuyards. Ce blessé et son second se sont sauvés, mais leur dernier coauteur a arraché une personne de sa moto pour qu’il la prenne à son tour. Rattrapé à quelques mètres de là, il a été roué de coup de pied par l’un des policiers et est tombé avec le deux-roues», relate une autre marchande. Cette témoin n’a pas pu bouger, alors que ses amis aussi bien terrorisés qu’elle, se sont précipités pour se mettre à l’abri et observer de loin. « À terre, le fugitif était apparemment inconscient pendant quelques secondes. Une balle tirée à bout portant dans sa poitrine l’a réveillé. Puis, il s’en est supplié à ses poursuivants pour qu’il ne soit pas tué. Malgré, la police l’a grogné de la fermer avant de le tirer sur la tête », poursuit la marchande. Après cela, une foule s’est amassée pour voir et prendre en photo le corps du bandit. Et pour cause, deux dépouilles ont été acheminées à la morgue de l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA) au terme de cette intervention policière.
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