Trafic de drogue - Onze présumés narcotrafiquants écroués


Un Nigérien et ses présumés complices narcotrafiquants ont été mis en détention préventive, à Antanimora. JOLI coup de filet par la police du premier arrondissement (CSP1). Onze présumés dealers de drogue dure, dont un Nigérien, arrêtés lundi et mardi dans la capitale, ont été présentés au procureur, avant-hier. Ils ont tous été mis sous les verrous, dans la maison centrale d’Antanimora. Une autre personne soupçonnée d’y avoir participé a bénéficié d’une liberté provisoire. La date du procès n’est pas encore signalée. Ce lundi, des policiers du CSP1 ont remarqué un homme qui s’est déshabillé devant un grand hôtel au centre-ville. Le quidam était apparemment sous l’influence de la drogue. Il a, tout de suite, été amené au commissariat pour être interrogé. Il a avoué que ses deux collègues étaient toujours dans une chambre de l’hôtel d’où il est sorti. Des policiers y sont retournés pour les embarquer. Divers accessoires servant à consommer de métamphétamine ont été saisis chez eux. Ils ont cité trois autres individus, leurs fournisseurs de drogues. Dans l’arrestation suivante, deux femmes et un homme ont été piégés dans le quartier de 67ha, le même jour. Vaste réseau Cuisiné, le trio a finalement indiqué à la police un endroit à Ankazomanga où il achète les drogues. Le lendemain, les enquêteurs ont identifié d’autres suspects qui détenaient cinq grammes de cocaïne cristal. Ils ont dénoncé leur principal fournisseur, un ressortissant nigérien, logeant à Ankazomanga. Cinq grammes de cocaïne ont également été saisis chez lui. Le ministère de la Sécurité publique poursuit son opération anti-stupéfiant. Depuis ce mois, une quarantaine de personnes ayant formé un vaste réseau de trafiquants ont été arrêtées. Certaines sont déjà en prison, d’autres sous contrôle judiciaire en attendant le jour où elles comparaîtront tous à la barre. Récemment, une grosse prise a été opérée dans la capitale où de la cocaïne, de l’héroïne, d’ecstasy, de skunk et de l’amphétamine ont été retrouvés chez les dealers. Ceux-ci les vendent aux jeunes lycéens et dans des boîtes de nuit de la capitale.
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