Détecter les oligo-éléments, l’azote, le carbone ou encore le phosphore d’un sol donné n’est pas à la portée de tous. « L’analyse des sols coûte cher, très cher. Ce sont surtout les réactifs chimiques utiles à l’analyse qui coûtent cher. Les sols perdent leur “saveur” à chaque nouvelle saison agricole d’où l’utilité de la détection périodique des sols afin de les fertiliser par d’autres éléments minéraux », explique le Professeur Aimé Lala Razafinjara, directeur général du Fofifa. Les agriculteurs n’ont pas toujours les moyens d’analyser et de mesurer les éléments nutritifs qui manquent à leurs sols. Des analyses approfondies peuvent coûter entre 250 et 2800 euros. La caravane agricole, un projet développé avec les Marocains depuis 2017 poursuit sa route. Le premier essai d’analyses des sols avec cette caravane agricole de fertilité a permis d’obtenir une carte de fertilité de quelques 100 000ha dans les régions Vakinankaratra et Alaotra. « Les sols volcaniques de Vakinankaratra restent encore intéressants tandis que ceux d’Alaotra deviennent fades avec les problématiques d’alluvion », révèle encore le directeur du Fofifa.
Détecter les oligo-éléments, l’azote, le carbone ou encore le phosphore d’un sol donné n’est pas à la portée de tous. « L’analyse des sols coûte cher, très cher. Ce sont surtout les réactifs chimiques utiles à l’analyse qui coûtent cher. Les sols perdent leur “saveur” à chaque nouvelle saison agricole d’où l’utilité de la détection périodique des sols afin de les fertiliser par d’autres éléments minéraux », explique le Professeur Aimé Lala Razafinjara, directeur général du Fofifa. Les agriculteurs n’ont pas toujours les moyens d’analyser et de mesurer les éléments nutritifs qui manquent à leurs sols. Des analyses approfondies peuvent coûter entre 250 et 2800 euros. La caravane agricole, un projet développé avec les Marocains depuis 2017 poursuit sa route. Le premier essai d’analyses des sols avec cette caravane agricole de fertilité a permis d’obtenir une carte de fertilité de quelques 100 000ha dans les régions Vakinankaratra et Alaotra. « Les sols volcaniques de Vakinankaratra restent encore intéressants tandis que ceux d’Alaotra deviennent fades avec les problématiques d’alluvion », révèle encore le directeur du Fofifa.