Santé - La gestion des déchets médicaux pose problème


La gestion des déchets médicaux a été difficile à résoudre, pendant l’épidémie de coronavirus. Les hôpitaux, les hôtels/hôpitaux et les centres de traitement Covid-19 à Antananarivo produisaient jusqu’à une tonne de déchets par jour. Les incinérateurs n’arrivaient pas à les détruire tous. « Ce sont les incinérateurs et les autoclaves des hôpitaux qu’on a utilisé pour éliminer les déchets. L’aéroport d’Ivato qui dispose d’un incinérateur, nous a apporté son appui. Mais malgré cette aide, les incinérateurs restaient insuffisants. Ceux des hôpitaux n’étaient pas prévus accueillir une grande quantité de déchets, en dehors de ce qu’ils produisent », indique Norohasina Rakotoa­rison, chef de service de Santé et environnement, auprès du ministère de la Santé publique, mardi, dans le cadre d’un atelier sur la bonne gestion des déchets médicaux. Les déchets n’ont pas été gérés dans les règles. On a même vu des déchets médicaux s’éparpiller dans des bacs à ordure, à Ankoron­drano ou à Alarobia ou dans les bacs de certains hôpitaux. Ce qui représente un risque de pollution de l’environnement, mais surtout, un risque de contamination des populations. La gestion des déchets doit être une priorité. En cas d’épidémie ou en cas de campagnes de vaccination, une bonne gestion des déchets est requise pour prévenir la propagation des maladies et pour améliorer l’offre de soin. D’autres épidémies, de coronavirus ou d’une autre maladie, pourraient encore survenir.
Plus récente Plus ancienne