67HA - Le feu rase une centaine de toit


Une fournaise a dévoré une centaine de foyers majoritairement en bois, du côté de Vatobe 67ha, hier. Le relogement et les mesures d’assistance de sinistrés sont urgents. Atterrant. Un grave incendie s’est déclaré dans le quartier Lalamaty, non loin de Vatobe aux 67ha, hier peu avant 17 heures. Les flammes continuaient à se propager vers d’autres maisons en début de soirée, après en avoir rasé une centaine. La majorité de ces habitations réduites en cendres était en bois, seules trois étaient en dur. Le nombre exact de sinistrés reste indéterminé pour le moment. Ces victimes n’ont pu épargner que peu de biens dans ce violent embrasement. Aucun blessé ni mort n’a été déploré, comme l’a rapporté le service de l’information auprès du ministère de la Sécurité publique. « Les policiers du secteur s’affairent en ce moment à la sécurisation du périmètre. Ils procéderont à l’évaluation des dégâts », a-t-il signalé. Secours « Personne ne sait d’où venait exactement le feu. C’était déjà la fournaise quand les habitants ont commencé à s’agiter. Certains se sont mis à pleurer en regardant leur foyer ruiné », raconte Rémi Ranaivoson, notre collègue, témoin oculaire du drame. « C’était terrible. Je sentais la chaleur alors que j’étais à cent mètres de la conflagration. Le vent a soufflé plus ou moins fort, ce qui semble avoir avivé le brasier », ajoute le même interlocuteur. Alertés, les sapeurs-pompiers ont immédiatement rejoint les lieux avec deux fourgons pompe-tonne. Ceux dont les maisons étaient déjà en feu ne pouvaient rien faire. D’autres se sont efforcés d’asperger d’eau leurs biens avant l’arrivée des secours. Une fois les tuyaux fixés aux bouches d’incendie, les soldats ont arrosé les bases de flamme depuis les coins les plus proches. Certains habitants qui avaient assez de réserves d’eau les ont beaucoup aidés à venir à bout de cet incendie. Les familles devenues sans-abri nécessitent premièrement un relogement très urgent, puis des vivres. « Elles n’étaient pas propriétaires, mais essentiellement locataires, d’après ce que j’ai appris des voisins. Peut-être qu’après tout ce qui s’est passé, le propriéraire du domaine reviendra prendre possession des lieux», explique notre correspondant.
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