Fête de la musique - La célébration s’intensifie


Deux grandes organisations sont venues s’ajouter aux événements qui ont marqué la Fête de la musique à Antananarivo. Leur premier « essai » était concluant.
Premier pas réussi. No Comment Festival et « Tsiky sy Mozika» ont enrichi la célébration de la Fête de la musique dans la capitale, avec chacun un nouveau concept pour une toute première édition réalisée avec succès. No Comment et Studio 58 ont opté pour la Fête de la musique pour se lancer dans l’organisation d’un grand événement en plein air. Le premier a sorti le grand jeu avec son concept No Comment festival qui s’est étalé sur trois soirées et neuf concerts avec les grands noms de la scène musicale malgache. Il a aussi investi l’allée des palmiers à Antsahavola. Le second a misé sur le jardin historique d’Andohalo pour un concert alliant musique et humour pendant l’après-midi du samedi 22 juin. Organiser un événement en plein air demande beaucoup d’expériences à tous les niveaux. Ils ont su faire preuve de professionnalisme lors de ce premier pas dans la réalisation d’une autre étape de leur entreprise. « Nous sommes habitués à organiser des concerts à l’intérieur. Cette fois-ci, nous voulons nous surpasser avec ce concept de taille dans lequel il a fallu tout mettre en place. Cette première expérience a été concluante. Les artistes ont montré leur professionnalisme. Le public a répondu présent. Un grand merci à toutes les entités qui ont contribué de près ou de loin à ce succès. On espère pouvoir reformuler l’événement l’année prochaine », a conclu Tahiana Raharijaona, responsable du comité d’organisation de No Comment Festival, à la fin de l’événement. « Tsiky & Mozika était notre deuxième organisation, après celle d’un concert au CCESCA à Antanimena. Attaquer un événement en plein air était un grand challenge de notre côté. L’organisation interne s’est bien passée. Notre seule contrainte a été un petit retard à l’ouverture. On a eu de l’affluence. Nous sommes partantes pour la prochaine édition», a avoué Michèle Rabarijaona de Studio 58. Pour tous les goûts Le public de la capitale a pu faire le choix entre les différents événements proposés pour marquer la Fête de la musique. Le vendredi 19 juin soir, l’Institut français de Madagascar à Analakely a mis sur sa scène un mélange de deux genres bien distincts, le hip-hop et la musique classique. L’Alliance française à Andavamamba s’est tablée sur deux dates en offrant aux adeptes une scène tropicale, une rock, une traditionnelle, et un giga concert gratuits, les 21 et 22 juin. Le No Comment Festival ciblait, pour sa première édition, les genres musicaux traditionnels, urbains, et populaires. Et « Tsiky & Mozika » se veut être un tremplin pour les jeunes talents en matière d’humour et de musique. « La Fête de la musique est une occasion de voir le plus de concerts avec une brochette de bons artistes à des prix défiant toute concurrence », constate Mistery, un artiste peintre présent lors du concert de rock à l’Alliance française d’Andavamamba.  
 
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