Des bandits armés ont attaqué un convoi sécurisé de la trésorerie et un 4x4 de l’armée, à Ankohabe Beroroha. Une route enfouie dans la forêt est devenue des plus dangereuses. Insécurité ambiante sur les axes routiers menant à Beroroha. Avant l’attaque d’un pick-up de l’armée et de celle d’un taxi-brousse, ayant fait trente-et-un morts au croisement de Berenty, à 80 kilomètres d’Ankazoabo-Sud, mardi après-midi, les bandits de grand-chemin qui écument cette zone se sont attaqués à des proies plus importantes. Ne manquant plus d’audace, les dahalo qui font plonger dans la terreur cette partie de l’Île, ont attaqué il y a environ une semaine un convoi armé. Un tout-terrain des agents spéciaux de la trésorerie de Beroroha, qui venait de récupérer des fonds à Toliara pour payer les salaires des fonctionnaires, est tombé dans le guet-apens des bandits. Prêts à en découdre avec les assaillants, les éléments des forces de l’ordre qui avaient sécurisé le convoi, ont opposé une résistance farouche, lorsque leur tout-terrain a été pris dans un déluge de feu, en tombant dans l’embuscade tendue par les malfaiteurs. En se heurtant à la puissance de feu des convoyeurs, les brigands repoussés, ont battu en retraite, sans faire de blessés. Triangle d’insécurité Le convoi a aussitôt repris sa route. Par ailleurs, un tout-terrain de l’armée a également été pris pour cible, mais les militaires se trouvant à bord ont donné du fil à retordre aux bandits de grand chemin, lesquels se sont repliés sous les tirs nourris des militaires. Ces bandits qui ne cessent de faire parler d’eux sur cet axe, écument une route enfouie en pleine réserve naturelle, sur une distance d’environ une cinquantaine de kilomètres. Favorable aux embuscades, cette zone inhabitée, assombrie par une dense végétation, se trouve dans un triangle d’insécurité entre Beroroha, Sakaraha et Ankazoabo-Sud. Une source auprès des forces de l’ordre signale une concentration des attaques aux abords d’Ankohabe, passage obligé pour les véhicules. Ne distinguant plus les cibles de choix, les brigands embusqués et équipés de fusils de chasse, opérant par dizaine au moins, s’attaquent depuis ces derniers temps aux 4x4, y compris les plus sécurisés, comme ceux de l’armée et des agents du trésor. Une vulnérabilité de Beroroha en matière d’intervention des forces armées est évoquée. Selon les explications communiquées, les formations de gendarmes mieux équipés, et disposant d’éléments suffisants pouvant livrer bataille et infliger de sévères corrections à ces redoutables dahalo, sont à plus d’une journée de route. La Compagnie de Sécurité Intérieure (CSI) de Sakaraha, ainsi que la compagnie territoriale de la gendarmerie à Ankazoabo, sont toutes les deux à près de 130 kilomètres des points névralgiques de Beroroha, où des attaques peuvent être perpétrées à tout-moment. Ces bandits tant redoutés ne seraient autres que des anciens voleurs de bétail. Seth Andriamarohasina
Des bandits armés ont attaqué un convoi sécurisé de la trésorerie et un 4x4 de l’armée, à Ankohabe Beroroha. Une route enfouie dans la forêt est devenue des plus dangereuses. Insécurité ambiante sur les axes routiers menant à Beroroha. Avant l’attaque d’un pick-up de l’armée et de celle d’un taxi-brousse, ayant fait trente-et-un morts au croisement de Berenty, à 80 kilomètres d’Ankazoabo-Sud, mardi après-midi, les bandits de grand-chemin qui écument cette zone se sont attaqués à des proies plus importantes. Ne manquant plus d’audace, les dahalo qui font plonger dans la terreur cette partie de l’Île, ont attaqué il y a environ une semaine un convoi armé. Un tout-terrain des agents spéciaux de la trésorerie de Beroroha, qui venait de récupérer des fonds à Toliara pour payer les salaires des fonctionnaires, est tombé dans le guet-apens des bandits. Prêts à en découdre avec les assaillants, les éléments des forces de l’ordre qui avaient sécurisé le convoi, ont opposé une résistance farouche, lorsque leur tout-terrain a été pris dans un déluge de feu, en tombant dans l’embuscade tendue par les malfaiteurs. En se heurtant à la puissance de feu des convoyeurs, les brigands repoussés, ont battu en retraite, sans faire de blessés. Triangle d’insécurité Le convoi a aussitôt repris sa route. Par ailleurs, un tout-terrain de l’armée a également été pris pour cible, mais les militaires se trouvant à bord ont donné du fil à retordre aux bandits de grand chemin, lesquels se sont repliés sous les tirs nourris des militaires. Ces bandits qui ne cessent de faire parler d’eux sur cet axe, écument une route enfouie en pleine réserve naturelle, sur une distance d’environ une cinquantaine de kilomètres. Favorable aux embuscades, cette zone inhabitée, assombrie par une dense végétation, se trouve dans un triangle d’insécurité entre Beroroha, Sakaraha et Ankazoabo-Sud. Une source auprès des forces de l’ordre signale une concentration des attaques aux abords d’Ankohabe, passage obligé pour les véhicules. Ne distinguant plus les cibles de choix, les brigands embusqués et équipés de fusils de chasse, opérant par dizaine au moins, s’attaquent depuis ces derniers temps aux 4x4, y compris les plus sécurisés, comme ceux de l’armée et des agents du trésor. Une vulnérabilité de Beroroha en matière d’intervention des forces armées est évoquée. Selon les explications communiquées, les formations de gendarmes mieux équipés, et disposant d’éléments suffisants pouvant livrer bataille et infliger de sévères corrections à ces redoutables dahalo, sont à plus d’une journée de route. La Compagnie de Sécurité Intérieure (CSI) de Sakaraha, ainsi que la compagnie territoriale de la gendarmerie à Ankazoabo, sont toutes les deux à près de 130 kilomètres des points névralgiques de Beroroha, où des attaques peuvent être perpétrées à tout-moment. Ces bandits tant redoutés ne seraient autres que des anciens voleurs de bétail. Seth Andriamarohasina