VOL ET INTRUSION - Christine Razanamahasoa connaît le(s) voleur(s)


Le vol sans trace d'effraction survenu samedi chez Christine Razanamahasoa n'est pas du cinéma. Elle connaît l(es) auteur(s) de l'acte qu'elle garde pour le moment secret. Une devinette pour la presse à la cafétéria de l'Assemblée nationale, à Tsimbazaza, hier. Elle concerne l'intrusion suivie de vol signalée dans la nuit de samedi, chez Christine Razanamahasoa, présidente de cette institution. Elle affirme connaître le(s) voleur(s) dont elle souhaite ne pas divulguer le(s) nom(s). « Ce n'est pas du cinéma. Cela a eu lieu », répond-elle à la toute première question. Elle croit que l'acte a été perpétré pour la terroriser ou l'intimider. « Mais en tant que chef d'institution, citoyenne responsable qui a des devoirs et des responsabilités envers le pays... je ne céderai pas devant les intimidations. Je reste impassible et je suis engagée dans la lutte pour cette institution », martèle-t-elle. « Je me tiens toujours debout face aux devoirs et obligations que j'assume et pour lesquels les députés comptent sur moi, chef d'institution. Je m'en chargerai jusqu'au bout. Que ce soit un acte malveillant, une menace, ou une intimidation, je continue à tenir bon », insiste la présidente de l’Assemblée nationale.

L’origine

Elle n’a pas voulu fournir d’autres détails des faits à part les bribes de renseignements déjà rapportées par son service de communication. D’après ce qui a été ébruité, elle dormait quand son portable en charge dans son bureau au rez-de-chaussée, l’ordinateur bureautique et son sac contenant de l’argent ont été volés. « Je remercie la gendarmerie et la police qui mènent l’enquête… Moi, je connais celui qui est à l’origine de cette histoire. Je le sais, mais je ne vous le dirai pas. Je peux en témoigner car l’Esprit qui m’inspire ne ment pas. L’Esprit en moi, celui de Jésus Christ communique toujours avec moi », assène la première locataire du Palais de la démocratie. « Ce n’est plus pour moi une suspicion, car je connais celui qui a pu commettre un tel acte », enchaîne-t-elle. « La peur n’existe pas en moi car la force divine travaille pour celui qui se confie à elle par la prière et la suit. Je suis première responsable de l’Assemblée nationale, je refuse de capituler devant le terrorisme », s’enflamme-t-elle pour conclure.
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