AMBATOLAMPY TSIMAHAFOTSY - Les présumés tueurs d’un fonctionnaire arrêtés


Impliqués dans le meurtre d’un cadre retraité du ministère de l’Éducation nationale, à Ambatolampy-Tsimahafotsy, deux hommes et une femme ont été transférés au parquet. Un nouveau rebondissement dans l’assassinat d’un haut fonctionnaire à la retraite du ministère de l’Éducation nationale, le 17 avril à Ambatolampy-Tsimahafotsy. Une femme et deux hommes, présumés coupables de l’acte, ont été transférés par la gendarmerie d’Ambohidratrimo au parquet, hier. L’un est l’ancien gardien de la victime. La femme, sa tante, y est pour complicité et recel de malfaiteur. L’autre aurait directement pris part à l’homicide. Son coauteur, déjà identifié, demeure introuvable. Le concierge s’est fait cueillir en premier. Il s’est réfugié dans un bled, à Lokomby-Manakara. Il a avoué avoir préparé le coup avec l’autre individu habitant à Ambatolampy-Tsimahafotsy. Ce dernier a été capturé à son domicile. Il nie catégoriquement les faits qui lui sont imputés, malgré les preuves. Or, leur plan consistait à voler la belle moto de l’ancien cadre du ministère.

Tué

Le premier suspect a dit n’avoir fait que guetter sur les lieux du crime. D’après lui, il s’était dissimulait près d’une bifurcation d’où leur cible était censée arriver. Il avait donné signe à ses deux acolytes déjà installés à l’intérieur de la villa en cours de finition du sexagénaire. Ce sont eux qui l’avaient tué. Toujours selon le gardien, il a rejoint sa tante à Ankazo­an­driampianianana, dans la commune d’Anosiala, une fois le forfait accompli. Les deux autres se sont enfuis avec la moto et deux portables du défunt. Tout cela s’est passé dans la nouvelle propriété du fonctionnaire retraité, à Bemiandalana Ambato­lampy-Tsimahafotsy. Il y effectuait quotidiennement de petits travaux et du jardi­nage. Ce lundi-là, il prévoyait de chercher ses petits-enfants à l’école à Ivandry, mais il n’était pas venu. Il ne répondait pas au téléphone non plus. Du coup, sa femme est allée le voir vers 17h30. À son arrivée, elle l’avait découvert inerte sur l’escalier menant à l’étage. Elle avait tenté de le ranimer, sans succès. Son mari sérieusement blessé avait été transporté dans une clinique de proximité. Le médecin avait annoncé son décès vers 18 heures. Saisie de l’affaire, la gendarmerie a travaillé d’arrache-pied pour remonter jusqu’aux présumés assassins.
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