Les infrastructures d’adduction d’eau potable arrivent dans un village très isolé du district d’Ambohidratrimo. Des changements sont palpables dans ce village. APRÈS une heure de route chaotique, et trente minutes de trajet à pied du chef-lieu de commune d’Antanetibe Mahazaza, nous arrivons dans le fokontany d’Antoby Avaratra. Un village très reculé et isolé de la région d’Analamanga, et démuni des principales infrastructures de développement. Seule une école primaire publique y est implantée. Mercredi dernier, les villageois ont été réunis dans cet établissement scolaire, pour un grand événement : l’inauguration des infrastructures d’adduction d’eau potable, qui ont vu le jour grâce à des clubs rotariens ayant financé le projet à hauteur de 60 834 dollars. Le Rotary Club (RC) Antananarivo Anosy, le RC Karlsruhe-Baden, le RC Nancy Héré, le District 9220, le District 1930, le District 1790, la Fondation du Rotary, sont allés là où personne n’est venue. « Lorsque nous avions discuté avec nos partenaires, ils étaient convaincus qu’il faudrait faire une action dans ce village très reculé. », lance Pasca Ravelonarivo, une rotarienne. Tous les habitants du village se sont mobilisés pour cet événement. Pour eux, c’est un grand pas vers le développement. En 70 ans d’existence, c’est la première fois qu’Ernest Rasoloarijaona voit et utilise une borne fontaine. Il est dans tous ses états. « Ces infrastructures ont changé notre vie. Nous n’avons plus besoin d’aller dans les champs, à une dizaine de minutes du village, pour avoir de l’eau. Nous ne buvons plus d’eau non potable, non plus. », s’est réjoui ce doyen du village. Chaque village a sa propre borne fontaine. Soit neuf kiosques pour desservir huit villages, à Antoby Avaratra. Les femmes passeront moins de temps dans cette activité, et pourront se concentrer sur d’autres activités qui permettront d’améliorer leur vie familiale et leur vie communautaire. « Je consacrais au moins deux heures de mon temps à remplir notre réservoir d’eau, car il me fallait descendre et monter cette pente quatre fois par jour, pour le remplir. Depuis que cette borne fontaine est dans notre cour, je peux me concentrer plus sur les travaux dans les champs. », témoigne Mamisoa, une mère de famille. Le maire de la commune d’Antanetibe Mahazaza, le Dr Louis Firmin Rakotonomenjanahary, a félicité ces villageois. « Le changement est notable, depuis l’existence de ces infrastructures d’adduction d’eau. Auparavant, ce fokontany était pollué. Mais je vois que cela a changé. L’hygiène et l’assainissement sont constatés. En tant que médecin, je suis émerveillé par ce changement, car l’hygiène et l’assainissement sont importants pour être en bonne santé. Continuez sur cette voie et prenez bien soin de ces infrastructures. », s’est-il adressé aux villageois. Il cherche d’autres partenariats pour implanter d’autres infrastructures d’eau potable dans les autres hameaux de cette commune rurale, d’ici l’année prochaine.
Les infrastructures d’adduction d’eau potable arrivent dans un village très isolé du district d’Ambohidratrimo. Des changements sont palpables dans ce village. APRÈS une heure de route chaotique, et trente minutes de trajet à pied du chef-lieu de commune d’Antanetibe Mahazaza, nous arrivons dans le fokontany d’Antoby Avaratra. Un village très reculé et isolé de la région d’Analamanga, et démuni des principales infrastructures de développement. Seule une école primaire publique y est implantée. Mercredi dernier, les villageois ont été réunis dans cet établissement scolaire, pour un grand événement : l’inauguration des infrastructures d’adduction d’eau potable, qui ont vu le jour grâce à des clubs rotariens ayant financé le projet à hauteur de 60 834 dollars. Le Rotary Club (RC) Antananarivo Anosy, le RC Karlsruhe-Baden, le RC Nancy Héré, le District 9220, le District 1930, le District 1790, la Fondation du Rotary, sont allés là où personne n’est venue. « Lorsque nous avions discuté avec nos partenaires, ils étaient convaincus qu’il faudrait faire une action dans ce village très reculé. », lance Pasca Ravelonarivo, une rotarienne. Tous les habitants du village se sont mobilisés pour cet événement. Pour eux, c’est un grand pas vers le développement. En 70 ans d’existence, c’est la première fois qu’Ernest Rasoloarijaona voit et utilise une borne fontaine. Il est dans tous ses états. « Ces infrastructures ont changé notre vie. Nous n’avons plus besoin d’aller dans les champs, à une dizaine de minutes du village, pour avoir de l’eau. Nous ne buvons plus d’eau non potable, non plus. », s’est réjoui ce doyen du village. Chaque village a sa propre borne fontaine. Soit neuf kiosques pour desservir huit villages, à Antoby Avaratra. Les femmes passeront moins de temps dans cette activité, et pourront se concentrer sur d’autres activités qui permettront d’améliorer leur vie familiale et leur vie communautaire. « Je consacrais au moins deux heures de mon temps à remplir notre réservoir d’eau, car il me fallait descendre et monter cette pente quatre fois par jour, pour le remplir. Depuis que cette borne fontaine est dans notre cour, je peux me concentrer plus sur les travaux dans les champs. », témoigne Mamisoa, une mère de famille. Le maire de la commune d’Antanetibe Mahazaza, le Dr Louis Firmin Rakotonomenjanahary, a félicité ces villageois. « Le changement est notable, depuis l’existence de ces infrastructures d’adduction d’eau. Auparavant, ce fokontany était pollué. Mais je vois que cela a changé. L’hygiène et l’assainissement sont constatés. En tant que médecin, je suis émerveillé par ce changement, car l’hygiène et l’assainissement sont importants pour être en bonne santé. Continuez sur cette voie et prenez bien soin de ces infrastructures. », s’est-il adressé aux villageois. Il cherche d’autres partenariats pour implanter d’autres infrastructures d’eau potable dans les autres hameaux de cette commune rurale, d’ici l’année prochaine.