Enseignement supérieur - Le SECES entre en grève


Le SECES décide de se mettre en grève. À cet effet, l'enseignement à l'université d'Antananarivo sera perturbé car les cours seront supendus. L'enseignement à l'université d'Antanana-rivo fait à nouveau l’objet de sacrifice, pour revendication. Le syndicat des enseignants-chercheurs de l'enseignement supérieur (SECES), section Antananarivo, a entamé une grève, depuis hier, après un ultimatum de 72 heures, lancé vendredi. La négociation avec les autorités compétentes ne satisfait pas les membres. Elle concerne l'application du décret 1214/2009, stipulant le paiement des indemnités de logement et de résidence des enseignants-chercheurs. «Nous allons cesser de dispenser des cours et suspendre nos recherches jusqu’à ce qu'une solution durable et acceptée par tous les membres soit proposée», annonce le président, Sammy Grégoire Ravelonirina, hier matin à Ankatso, lors d'une assemblée générale. Cette décision menace l'année universitaire des étudiants de la faculté de Droit, d'économie, de gestion et de sociologie (DEGS). «On est en plein examen du premier semestre. Si l'enseignement s'interrompt, en ce moment, les étudiants seront, perturbés.», souligne le doyen de la faculté, le professeur Olivaniaina Rakoto Davida. Pourparlers Hier, plusieurs enseignants membres du SECES ont continué à exercer, même après cette déclaration. « Nous devons attendre une réunion avec notre collège », indique un enseignant, ayant requis l’anonymat. Un membre du bureau du SECES-Antananarivo avance que tous les membres ne sont pas encore informés. « Des pourparlers avec eux auront lieu», indique-t-il. Ce paiement d'indemnités serait bloqué au niveau du ministère des Finances et du budget, toujours selon l'un de ses membres. «La Primature a accepté d'introduire ces indemnités dans la loi de finance initiale et la loi de finance rectificative de 2017, mais cette promesse n'a pas été honorée. On nous demande d'attendre 2018 », enchaîne la source. Miangaly Ralitera
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