Courts en série - Les professionnels du cinéma regorgent de potentiel


Une plateforme de divertissement qui gagne en popularité auprès de chaque foyer, Canalsat à travers Canal+ Madagascar s’affirme comme un promoteur actif du septième art malgache également. Fort d’une programmation garnie, le festival international Rencontres du film-court (RFC) a ainsi convié son public à jouir d’un après-midi de nostalgie et d’émotions. Aux côtés de Laza, directeur des RFC, Onjatiana Razafindrakoto, directrice générale de Canal+ Madagascar s’est plu à promouvoir le talent, la créativité, mais surtout le fort potentiel des cinéastes nationaux. Intitulée « Courts en série », la séance de projection d’hier est apparue comme l’une des grandes nouveautés de cette 14ème édition. Elle-même passionnée de cinéma, elle nous livre sa vision du septième art national. « On a toujours été très fier de soutenir le cinéma et les productions malgaches, et ce depuis longtemps. Le concept NoveGasy que l’on a proposé durant plus de trois mois sur notre canal Évènement témoigne de notre engouement pour le cinéma national. Tant qu’il y aura du contenu et de la matière, on sera toujours ravi d’apporter plus de visibilité à ce secteur », affirme Onjatiana Razafindrakoto. « NoveGasy » par Canal+ Madagascar ayant particulièrement mis en avant le genre « novelas » ou « soap-opéra » à la malgache, « Courts en série » permet ainsi à la plateforme de tâter à nouveau le terrain avec cette fois les meilleurs des RFC. Avec une vingtaine de films courts à l’affiche, « Courts en série » a ravi le public présent dans la salle. On y a redécouvert ainsi, le temps d’une séance, les œuvres qui ont marqué le festival RFC depuis ses débuts jusqu’à aujourd’hui. Entre autres, à travers les réalisations de Ketaka Razafimisa, « Fashion victim » et « Her little piece of heaven » qui nous rappelent la jeune réalisatrice, ont ému l’assistance. D’un regard avisé, Onjatiana Razafindrakoto confie « Le cinéma malgache est très dynamique, c’est pourquoi il nous importe d’inciter toujours les professionnels du métier à se rendre compte de leur fort potentiel».  
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