Coopération - La transformation économique au centre de la TICAD 7


La septième conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 7) se tiendra à Yokohama au Japon. Une main dans la main plus efficace est attendue. Le grand événement de l’Afrique et du Japon. La TICAD 7 se focalisera sur l’amélioration du climat des affaires et des institutions. Une transformation économique qui accentuera encore plus le dialogue Public-Privé entre l’Afrique et le Japon ainsi que le développement des investissements, des ressources humaines et la formation professionnelle. Les représentants des pays africains, organisations internationales, pays donateurs, entreprises privées et organisations des sociétés civiles discuteront, par ailleurs, des moyens pour soutenir les infrastructures de qualité, pour améliorer la connectivité et promouvoir l’économie bleue. La conférence est co-organisée par le Japon, les Nations Unies, le Programme des Nations Unies pour le développement, la Banque mondiale et la Commission de l’union africaine. La dernière conférence qui s’est tenue à Nairobi Kenya en 2016 a, en effet, incité les dirigeants de s’engager encore plus pour le développement socio-économique du continent africain. Infrastructures Pratiquement, il a été question de promotion de la transformation structurelle de l’économie au travers de la diversification de l’économie et de l’industrialisation. Un développement économique devrait être accompagné de la promotion d’un système de santé robuste et d’une stabilité sociale pour une prospérité partagée. « En réponse à l’engagement du gouvernement du Japon au TICAD 6, le développement du secteur infrastructure à Madagascar est priorisé et contribue surtout à promouvoir l’infrastructure de haute qualité en Afrique », a souligné l’ambassadeur du Japon, Ochiro Ogasawara, hier lors de la présentation des activités de l’agen­ce japonaise de coopé­ration internationale JICA. Le diplomate a ainsi souligné le projet de développement du Port de Toama­sina, lancé il y a près d’un an. « C’est le plus grand projet jamais réalisé dans le cadre de la coopération Japon- Madagascar. L’objectif étant d’augmenter la capacité d’accueil à 400 000 conteneurs en 2020 et d’atteindre trois fois plus le volume de marchandises traitées en 2026 » a-t-il expliqué. La phase Une du projet a notamment été marquée par la mise en place du grand bloc de béton de 50 tonnes pour l’extension du brise-lame. « Nous sommes actuellement en seconde phase avec le lancement des appels d’offres la réalisation des travaux pour le nouveau quai, le remblayage de l’espace conteneur et l’approfondissement des fonds », a détaillé le nouveau représentant résident de la JICA, Shinji Umemoto. Ce dernier, a, en outre, fait mention de la réhabilitation des ponts Mangoro et d’Antsapaza, toujours dans le cadre de la coopération japonaise. De vieilles infrastructures, jugées pourtant stratégiques dans la fluidité de la liaison entre Ambaton­drazaka, grenier à riz avec le reste du pays. La JICA développe un projet de réhabilitation du système d’irrigation au sud-ouest du Lac Alaotra depuis 2017 avec un don non remboursable de trois milliards de yen japonais. 10 000 ha de rizières avec plus de quatre mille exploitants sont les principales cibles du projet.
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