Sanction lourde. Les études supérieures se terminent mal pour quatre étudiants de l'Université de Toamasina. Ils ne pourront plus fréquenter les universités publiques. Deux autres sont interdits de pénétrer le Campus de l'Université. C'est la décision des membres du Conseil de discipline (Codis) de l'Université, sortie vers 15 heures, hier, après une audition de 5 heures environ. Ces étudiants de la quatrième année des filières Histoire, Droit, Philosophie Économie, ont été accusés d’avoir troublé la vie estudiantine et l'ordre public à Barikadimy, à plusieurs reprises. Leur manifestation, suite à la coupure de l'électricité, lors du passage du cyclone Dumazile, a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Ils auraient été à la tête des jets de pierre sur les véhicules qui passaient sur la route nationale 2, le 5 mars. Les victimes ont porté plainte. « Cette coupure n'était pas un problème au sein de l'Université, elle a été généralisée. Nous ne tolérerons plus ces actes de trouble. L'Université décidera de leur convocation au Codis », avait réagi la ministre de l'Enseignement supérieur, la professeur Marie Monique Rasoazananera, face à cette manifestation. Les six étudiants contestent la décision et menacent de manifester. Miangaly Ralitera
Sanction lourde. Les études supérieures se terminent mal pour quatre étudiants de l'Université de Toamasina. Ils ne pourront plus fréquenter les universités publiques. Deux autres sont interdits de pénétrer le Campus de l'Université. C'est la décision des membres du Conseil de discipline (Codis) de l'Université, sortie vers 15 heures, hier, après une audition de 5 heures environ. Ces étudiants de la quatrième année des filières Histoire, Droit, Philosophie Économie, ont été accusés d’avoir troublé la vie estudiantine et l'ordre public à Barikadimy, à plusieurs reprises. Leur manifestation, suite à la coupure de l'électricité, lors du passage du cyclone Dumazile, a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Ils auraient été à la tête des jets de pierre sur les véhicules qui passaient sur la route nationale 2, le 5 mars. Les victimes ont porté plainte. « Cette coupure n'était pas un problème au sein de l'Université, elle a été généralisée. Nous ne tolérerons plus ces actes de trouble. L'Université décidera de leur convocation au Codis », avait réagi la ministre de l'Enseignement supérieur, la professeur Marie Monique Rasoazananera, face à cette manifestation. Les six étudiants contestent la décision et menacent de manifester. Miangaly Ralitera