Problème du port de Toamasina - Les usines textiles au chômage


Le problème au niveau du Port de Toamasina a paralysé les activités des entreprises. Des usines textiles ont envoyé au chômage technique leurs employés. Comme il fallait s’y attendre. Les problèmes survenus au niveau du Port de Toamasina au cours des trois derniers mois ont eu des conséquences négatives sur les activités économiques du pays. Les impacts se font sentir, en ce moment, au niveau des entreprises. La situation dans les entreprises textiles est très alarmante. Des usines ne produisent plus. Les matières premières mettent du temps pour arriver dans ces sites de production. D’après les explications de Hery Lanto Rakotoarisoa, nouveau président du groupement des entreprises franches et partenaires (GEFP), plus d’une dizaine d’entreprises textiles étaient contraintes de mettre leurs employés au chômage technique. « Nos entreprises mem­bres ont rencontré des difficultés pour toutes ses opérations en importation et exportation au niveau du Port de Toamasina. Les récents mouvements au sein du port ont paralysé les activités de nos membres. Les matières premières ont été bloquées. Les commandes ne sont pas livrées à temps. D’autres usines risquent encore de fermer leurs portes », fait remarquer le Président du GEFP. Hausse du flux Le Port de Toamasina a enregistré des problèmes de gestion de flux de marchandise au mois de novembre. Les problèmes étaient surtout dûs à la hausse du flux, tant à l’import qu’à l’export. La société qui gère le terminal du Port de Toamasina avance qu’elle avait traité, au cours de l’année 2017, plus de deux cent quarante trois mille conteneurs, contre quatre vingt deux mille en 2005. Malgré les négociations et mesures prises par le ministère du Transport et de la météorologie, la situation est loin d’être résolue à l’époque, provoquant la grève des transitaires et commissionnaires. Le moindre couac au niveau du Port de Toamasina risque de paralyser les activités économiques du pays. Pour un secteur dépendant de l’exportation et l’importation comme les entreprises franches, la situation n’arrange pas les affaires. C’est pourquoi, le GEFP, à travers son président, appelle les autorités à suivre cette situation de près. Le GEFP affiche quand même de bons résultats au cours de l’année 2017 avec la hausse fulgurante du nombre d’emplois créés. « Nous avons observé une hausse de 10% en termes de création d’emploi. Les exportations ont encore explosé », continue d’expliquer Hery Lanto Rakotoarisoa. En 2017, le GEFP a enregistré près de cent trente trois mille emplois contre cent vingt deux mille en 2016. Lova Rafidiarisoa  
Plus récente Plus ancienne