Intempéries - Plus de deux mille sinistrés en Alaotra


Au début, les paysans de l’Alaotra ont béni les premières pluies tombées. Mais leur abondance ces derniers jours, ont eu un impact négatif sur les habitants. Incroyable. La partie nord de la région Alaotra-Mangoro, l’Alaotra, figure parmi les victimes des impacts négatifs de l’abondance des pluies qui n’ont pas cessé de tomber à verses depuis la fin de l’après-midi du lundi 20 janvier. Elles ont fait trois morts et près de deux mille cinq cents sinistrés, selon les informations recueillies auprès de la préfecture d’Ambaton­drazaka, hier en fin d’après-midi. Pourtant, il n’a pas été précisé si ce sont des portés disparus ou non. En tout cas, il est confirmé que ces victimes sont des habitants du district d’Amparafaravola. « Au total, le nombre de sinistrés est environ de deux mille cinq cents et le nombre de morts atteint trois dans la zone Alaotra. Les victimes ont été emportées par les eaux, selon les informations que nous avons reçues. Nous sommes juste sur le point d’établir un bilan de la situation », souligne notre source. Outre la montée des eaux dans le district d’Amparafara­vola, une autre conséquence plus que regrettable touche la ville d’Ambatondrazaka qui a vécu une coupure d’électricité pendant la journée d’hier. La raison était le manque de carburant pour alimenter les moteurs de la société productrice, la Jirama. « À cette heure, nous n’avons plus que cinq mille litres de gasoil. C’est pourquoi nous sommes obligés de couper le courant pour la plupart des secteurs afin d’assurer la nuit pour des raisons de sécurité. Les citernes sont restées bloquées à Ambaiboho à cause de la montée des eaux », explique une source auprès de la préfecture d’Ambatondrazaka. L’eau potable sortie des robinets a aussi manqué pendant cette journée et jusque tard dans la nuit. Gigantesque Selon des informations émanant des districts de la région, les eaux ont tout bloqué dans l’Alaotra et dans une grande partie de Mangoro. « Il était impératif de vaquer les salles de classe et de libérer les élèves afin d’éviter tous les risques. (…) L’urgent est de faire face à ces gros problèmes provoqués par les eaux et d’en trouver toutes les solutions possibles », déclare le directeur d’un établissement scolaire situé dans la commune rurale de Tanambe où les eaux au niveau du pont Mahadina ont inondé la RN3A reliant Amparafara­vola à toutes les communes longeant le grand lac et ont débordé dans les rues. Leur niveau a même atteint 2m50 dans la plupart des axes de basse altitude, selon des témoins. D’abord, Ambatondrazaka est devenue une ile à cause des crues au niveau des radiers au sud et au nord de la ville. Ensuite, la RN44 est devenue une rivière qui a envahi les rues des bas quartiers de la ville. Enfin, le fameux radier de Manakambola et celui surnommé Café constituent de gros problèmes pour la ville.
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