Selon les données du ministère de l’Agriculture et de l’élevage (MINAE), près de 100 000 ha de périmètres agricoles ont pu être réhabilités depuis 2019 dans les différentes régions du pays. Par ailleurs, 28 000 ha ont pu être nouvellement aménagés ce qui devrait permettre une production supplémentaire de 140 000 tonnes de riz par an à raison de 5 tonnes par ha, en particulier dans les régions à double saison culturale. Et ce département ministériel d’ajouter que l’effort va se poursuivre avec le sauvetage de plus de 384 000 ha de rizières dans les 23 régions via la réhabilitation de 1 027 déjà recensés. On sait en outre que près de 258 000 ha de nouvelles surfaces rizicoles devront aussi être opérationnelles avec la construction de 203 nouveaux barrages hydroagricoles déjà identifiés. Par ailleurs, 100 000 ha, déjà identifiés également, sont en cours de négociation avec le secteur privé pour être aménagés puis exploités en riziculture industrielle. La riziculture pluviale devra aussi être boostée avec 30 000 ha de surfaces nouvelles à aménager en 2024 et 50 000 ha en 2027. Le reboisement de 2 000 000 d’arbres en 2024 et 10 000 000 en 2027 va permettre la protection des bassins versants sur 30 000 ha. D’après toujours le MINAE, le pays s’active pour vulgariser les techniques pour un rendement amélioré. Appliqué sur 101 600 ha de superficies depuis trois ans, le Système de Riziculture Intensive a déjà permis à Madagascar d’améliorer sa productivité à 5 tonnes par ha dans 2 régions. Le Système de Riziculture amélioré, quant à lui, appliqué sur plus de 734 000 ha, a amélioré la productivité à 3 tonnes par ha. La distribution de plus de 1 500 tonnes de semences et plus de 11 000 tonnes d’engrais a aussi contribué à améliorer significativement la production. Ces initiatives seront renforcées à travers la vulgarisation de techniques améliorées de riziculture irriguée sur 675 000 ha et de riziculture pluviale sur 160 000 ha. La mise en place de champs Ecoles Paysans (CEP) et de Sites modèles d’Emergence Rizicole (SMER) sera étendue sur 5 000 ha en 2024 et sur 75 000 ha en 2027, appuyant au total 2 750 000 riziculteurs. Le gouvernement affirme être disposé à donner davantage les moyens de production aux producteurs, en facilitant leur accès aux intrants et aux matériels agricoles innovants et en vulgarisant les techniques adaptées et mécanisées. Ainsi, seront mis à disposition des producteurs 8 500 tonnes de semences certifiées de riz irrigué, 2 500 tonnes de semences certifiées de riz pluvial, 700 000 tonnes d’engrais organiques et 40 000 tonnes d’engrais minéraux NPK Guichets agricoles dans les districts Des banques communautaires de semences seront aussi mises en place avec une constitution de stock de sécurité. De même, des laboratoires de semences seront construits et équipés au niveau régional. Les centres multiplicateurs de semences répartis sur tout le territoire national seront réhabilités et opérationnalisés et de nouveaux établissements semenciers seront formés. Il s’agira également de réduire les pertes post récolte en riz de 20% à 10% en 2 ans et de promouvoir davantage la mécanisation agricole. Seront alors mis à disposition sous forme de vente, location ou leasing une centaine de batteuses-vanneuses motorisées et de faucheuses automotrices et de mini-moissonneuse batteuses, des repiqueuses et des sarcleuses motorisées à raison de deux par région dans les pôles rizicoles, des décortiqueuses modernes avec trieuse et gradage. Des rizeries combinées seront par ailleurs mises en place dans 16 pôles rizicoles Le MINAE a aussi fait part des actions transversales notamment la mise en place de guichets agricoles qui sont des complexes de services visant à faciliter et assurer l’accès des producteurs aux matériels et services agricoles de proximité composé de plusieurs centres de services. La gestion de chaque guichet sera définie selon sa nature avec une implication de l’Antenimieran’ny Tantsaha et du secteur privé mais les services régaliens de l’État doivent être assurés par les services techniques déconcentrées. Enfin, un nouveau mécanisme de financement sera développé au niveau du Fonds de Développement Agricole (FDA) en partenariat avec Fihariana et les institutions financières, dont un fonds pour l’agribusiness. Une disposition visant à alléger le taux d’intérêt au niveau des institutions de microfinance (IMF) ainsi que l’allègement des procédures de financement seront à mettre en place en concertation avec les IMF, le Ministère de l’économie et des Finances et la Banque Centrale de Madagascar.
Selon les données du ministère de l’Agriculture et de l’élevage (MINAE), près de 100 000 ha de périmètres agricoles ont pu être réhabilités depuis 2019 dans les différentes régions du pays. Par ailleurs, 28 000 ha ont pu être nouvellement aménagés ce qui devrait permettre une production supplémentaire de 140 000 tonnes de riz par an à raison de 5 tonnes par ha, en particulier dans les régions à double saison culturale. Et ce département ministériel d’ajouter que l’effort va se poursuivre avec le sauvetage de plus de 384 000 ha de rizières dans les 23 régions via la réhabilitation de 1 027 déjà recensés. On sait en outre que près de 258 000 ha de nouvelles surfaces rizicoles devront aussi être opérationnelles avec la construction de 203 nouveaux barrages hydroagricoles déjà identifiés. Par ailleurs, 100 000 ha, déjà identifiés également, sont en cours de négociation avec le secteur privé pour être aménagés puis exploités en riziculture industrielle. La riziculture pluviale devra aussi être boostée avec 30 000 ha de surfaces nouvelles à aménager en 2024 et 50 000 ha en 2027. Le reboisement de 2 000 000 d’arbres en 2024 et 10 000 000 en 2027 va permettre la protection des bassins versants sur 30 000 ha. D’après toujours le MINAE, le pays s’active pour vulgariser les techniques pour un rendement amélioré. Appliqué sur 101 600 ha de superficies depuis trois ans, le Système de Riziculture Intensive a déjà permis à Madagascar d’améliorer sa productivité à 5 tonnes par ha dans 2 régions. Le Système de Riziculture amélioré, quant à lui, appliqué sur plus de 734 000 ha, a amélioré la productivité à 3 tonnes par ha. La distribution de plus de 1 500 tonnes de semences et plus de 11 000 tonnes d’engrais a aussi contribué à améliorer significativement la production. Ces initiatives seront renforcées à travers la vulgarisation de techniques améliorées de riziculture irriguée sur 675 000 ha et de riziculture pluviale sur 160 000 ha. La mise en place de champs Ecoles Paysans (CEP) et de Sites modèles d’Emergence Rizicole (SMER) sera étendue sur 5 000 ha en 2024 et sur 75 000 ha en 2027, appuyant au total 2 750 000 riziculteurs. Le gouvernement affirme être disposé à donner davantage les moyens de production aux producteurs, en facilitant leur accès aux intrants et aux matériels agricoles innovants et en vulgarisant les techniques adaptées et mécanisées. Ainsi, seront mis à disposition des producteurs 8 500 tonnes de semences certifiées de riz irrigué, 2 500 tonnes de semences certifiées de riz pluvial, 700 000 tonnes d’engrais organiques et 40 000 tonnes d’engrais minéraux NPK Guichets agricoles dans les districts Des banques communautaires de semences seront aussi mises en place avec une constitution de stock de sécurité. De même, des laboratoires de semences seront construits et équipés au niveau régional. Les centres multiplicateurs de semences répartis sur tout le territoire national seront réhabilités et opérationnalisés et de nouveaux établissements semenciers seront formés. Il s’agira également de réduire les pertes post récolte en riz de 20% à 10% en 2 ans et de promouvoir davantage la mécanisation agricole. Seront alors mis à disposition sous forme de vente, location ou leasing une centaine de batteuses-vanneuses motorisées et de faucheuses automotrices et de mini-moissonneuse batteuses, des repiqueuses et des sarcleuses motorisées à raison de deux par région dans les pôles rizicoles, des décortiqueuses modernes avec trieuse et gradage. Des rizeries combinées seront par ailleurs mises en place dans 16 pôles rizicoles Le MINAE a aussi fait part des actions transversales notamment la mise en place de guichets agricoles qui sont des complexes de services visant à faciliter et assurer l’accès des producteurs aux matériels et services agricoles de proximité composé de plusieurs centres de services. La gestion de chaque guichet sera définie selon sa nature avec une implication de l’Antenimieran’ny Tantsaha et du secteur privé mais les services régaliens de l’État doivent être assurés par les services techniques déconcentrées. Enfin, un nouveau mécanisme de financement sera développé au niveau du Fonds de Développement Agricole (FDA) en partenariat avec Fihariana et les institutions financières, dont un fonds pour l’agribusiness. Une disposition visant à alléger le taux d’intérêt au niveau des institutions de microfinance (IMF) ainsi que l’allègement des procédures de financement seront à mettre en place en concertation avec les IMF, le Ministère de l’économie et des Finances et la Banque Centrale de Madagascar.