Énergie - Farahantsana à l’essai


Une bonne nouvelle ne vient jamais seule. Après la conclusion du dossier Sahofika, la centrale hydoélectrique de Farahantsana, l’autre pilier de la transition énergétique va être mise sur le banc d’essai. Comme l’a annoncé le ministre Andry Ramaroson le 22 octobre, en marge de la célébration de la Journée mondiale de l’énergie au Carlton Anosy. La production de cette unité devrait rejoindre le réseau interconnecté d’Antananarivo, le fameux RIA, toujours en déficit par rapport aux besoins en électricité. À titre de rappel, les travaux de construction du barrage hydroélectrique de Farahantsana ont commencé en novembre 2017. Au départ, la puissance installée était fixée à 22 MW mais elle fut portée à 28 MW. Raccordée au réseau interconnecté d’Antananarivo de la Jirama, Farahantsana devra profiter à 200 000 nouveaux foyers. Techniquement, le projet comprend un barrage au fil de l’eau, une prise d’eau, un dessableur, un canal d’amenée, une chambre de mise en charge, une ligne de quatre conduites forcées, de 2 500 mm de diamètre, et une usine de production comportant quatre (4) turbines. Le groupe Tozzi Green, dirige les travaux, et exploite déjà deux autres centrales. Celles de Sahanivotry, Vakinankaratra (16 MW), et celle de Maroantsetra, Analanjirofo (2,5 MW). Pour Madagascar, la transition énergétique se développe ainsi avec de grandes ambitions ces cinq dernières années. Avec la ferme solaire d’Ambatolampy (20 MW), construite en 2017, la plus grande de la région océan Indien, et bien d’autres variantes qui ont suivi. Quant à l’énergie hydroélectrique, elle connaîtra une nouvelle étape dans quelques années avec la construction de la centrale de Sahofika, maintenant sur les rails.
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